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Départ à la retraite à l’université de Ségou!: Repos mérité pour le doyen Kanté de la FASSO
Publié le vendredi 26 mai 2017  |  Mali Sadio
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Prof Nianguiry Kanté a fait valoir ses droits à la retraite. On se souviendra de son passage à la FASSO en tant que doyen jusqu’à son départ à la retraite. Pendant ses charges, il s’est battu corps et âme, le désormais ex doyen de la faculté des sciences sociales de l’Université de Ségou(FASSO) pour la cause des étudiants de ladite faculté. La validation de plusieurs projets phares dénommés projets de programmes formation dans les trois filières à savoir : Communication des Organisations, Sociologie et Aménagement du Territoire en Licence 1, 2 et 3 pour les trois années à venir en est l’une parmi tant d’autres de cette parfaite illustration.

En 2013, votre hebdo se faisait l’écho de cette gouvernance qui fera date. Il estime que ses nombreux disciples prendront la relève.

La ville de Ségou est située à 240 km de Bamako. C’est la seule capitale régionaledu Malià abriterune université. Ici, comme dans les universités de Bamako, c’est le système Licence-Master-Doctorat (LMD) qui est de mise. La FASSO est l’une des facultés voire celle qui accueille le plus gros contingent d’étudiants. Elle compte trois (03) filières à savoir : Communication des Organisations, Aménagement du Territoire et Sociologie.

Les activités de cette faculté ont démarré en 2012-2013. En termes d’effectifs, elle faisait pendant l’année universitaire 2015-016, office de poids lourd car, avec ses 916 étudiants, la FASSO pesait à elle seule 59,87% de l’effectif total des étudiants de l’Université de Ségou. La jeune faculté est confrontée à des problèmes cruciaux tels que l’insuffisance notoire et l’inadaptation de ses infrastructures qui jouent négativement sur la qualité de enseignement dispensé et sur la recherche scientifique sans lesquels, le développement socioéconomique et culturel est compromis ; l’insuffisance quantitative d’enseignants car, il y a peu d’enseignants permanents.

A cela il faut ajouter l’insuffisance des ressources allouées à cette faculté. Le personnel administratif de la FASSO n’est pas étoffé. On y trouveseulement un doyen, des chefs DER et des secrétaires.Le secrétaire principal est toujours attendu. Elle n’a pas de vice doyen, pas de régisseur, de bibliothèque pour les étudiants, pas d’équipement suffisant.

Les étudiants de la filière Communication des Organisations sont butés à des problèmes de vidéopuisqu’ils doivent impérativement avoir un vidéo et autre équipement pour les travaux dirigés. Les étudiants en Aménagement du Territoire manquent eux aussi d’outils de formation didactique. Toujours dans la rubrique problèmes de ladite faculté, la passation en son temps n’avait pas été faite à temps car, le nouveau doyen avait été nommé en avril 2013 et c’est en septembre 2013 que la passation avait été faite.

Pendant ce temps, c’est le doyen de la FAMA qui était aussi le doyen de la FASSO. La faculté des Sciences Sociales a été paralysée pendant six semaines en 2012-2013 par des perturbations provoquées par les étudiants. Grâce à la détermination, au dévouement et la disponibilité de l’autorité universitaire l’année a été sauvée.Dans le système LMD, le temps est précieux car, l’évaluation se fait par semestre.

Il y a un temps prévu pour les cours magistraux, les travaux dirigés et les recherches. Il faut rappeler dans le système LMD il y a deux semestres dans l’année et si dans le premier semestre l’étudiant n’a pas passé il peut se rattraper dans la session de rattrapage. Pour passer dans une classe supérieure, l’étudiant doit valider trente crédits et doit obtenir au minimum une moyenne de 10 /20 sur l’ensemble des éléments constitutifs d’unité d’enseignement qui la constituent.

Dans le système LMD, les unités d’enseignement sont classées selon leur importance dans le parcours-type de formation de l’apprenant : les unités d’enseignement (UE) majeures et mineures. Il faut signaler que les UE majeures ainsi que mineures sont toutes obligatoires même si elles sont choisies comme UE optionnelles à partir d’une liste prédéfinie.

Malgré les difficultés précitées de la faculté, les premiers responsables de la FASSO avec à leur tête, le doyen Nianguiry Kanté sont parvenus à obtenir des résultats jamais obtenus jusqu’ici à la FASSO avec 51% des admissibles pendant l’année 2012-2013. Dans l’histoire de la FASSO, c’est la première fois qu’un tel résultat est atteint.

Dans la filière Communication des Organisations, les étudiants ont fait un taux de réussite de l’ordre de 30%, en Sociologie 37% et en Aménagement du Territoire 48%.Les résultats de l’année universitaire 2011-2012 étaient de 16%. Les autorités de la FASSO n’ont cessé un seul instant de se soucier de l’avenir des apprenants en validant le programme formation phare.

La filière Communication des Organisations vise à former des professionnels de la communication et de l’information de niveau technicien supérieur, capables de s’adapter aux mutations, à la génération des réseaux et de tout autre moyen d’information dans les entreprises, services et administrations et de permettre à certains de poursuivre leurs études supérieures.

Lebut des autorités de la FASSO est de permettre à l’université de se positionner dans le renouveau du système d’enseignement supérieur comme il a été défini dans la mission. Il convient de rappeler que les enseignants de la FASSO ont fait dix articles et communications scientifiques. C’est la seule faculté au Mali à en faire autant.

Pour pallier tous les problèmes énumérés plus haut, les principaux acteurs (l’Etat, l’Administration universitaire, parents et étudiants) doivent s’assumer, en d’autre terme prendre leurs responsabilités. Mettre les ressources nécessaires à la disposition des entités de l’Université, en dotantles facultésd’infrastructures suffisantes, adéquates.
Le corps professoral doit responsable vis-à-vis de l’étudiant, être à la hauteur, abandonner les mauvaises pratiques qui ternissent l’image de l’école malienne.Les étudiants de leur côté doivent se mettre au travail pour relever les défis énormes car, c’est l’heure de la compétitivité. Le savoir doit être valorisé et non le contraire. Si chacun jouait son rôle,la FASSO serait unpôle de prestige, de l’érudition.Ses produits seraient très cotés sur le marché du travail car, elle a été créée pour cela et le Mali ferait la fierté du CAMES.

Mamadou SISSOKO
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