À la faveur d’une soirée artistique, tenue le mardi 23 mai au Palais de la culture Amadou Hampâté Ba, les formations artistiques nationales se sont donné une bouffée d’oxygène. Il s’agissait du Ballet malien, du Badema national et du Groupe Dramatique, lesquels ont montré qu’ils avaient encore de beaux jours sous le regard enthousiaste du ministre de la Culture qui présidait la soirée.
D’entrée de jeu, le ministre de la Culture, Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo, a salué et remercié les initiateurs de l’espace qu’elle a qualifié de soutien à la dynamique de promotion des formations artistiques nationales. Pour Mme N’Diaye, quand on évoque les formations nationales, c’est avec une once de nostalgie. «Quand il est évoqué, le Ballet malien, le Badema national ou encore le Groupe Dramatique, l’on est tenté de jeter un regard vers ce passé, pas si lointain, qui fut glorieux et utile pour notre pays», a-t-elle déclaré.
N’Diaye Ramatoulaye Diallo a aussitôt précisé qu’en effet, ces formations nationales ont pris une part active, depuis les indépendances, à la protection, à la sauvegarde, à la valorisation et à la promotion du patrimoine musical et instrumental du Mali. «Qu’elles ont joué un rôle fondamental dans le rayonnement du patrimoine culturel national sur le plan national et international !» s’est-elle exclamée. Avant d’ajouter qu’elles ont également permis la promotion et la valorisation des artistes de renommée internationale.
«Aujourd’hui, avec cette initiative propre du Palais de la Culture, qui est un refus du cantonnement de l’ensemble de nos formations nationales dans le passé, les acteurs de ces formations nationales ont notre admiration pour le fait qu’ils aient pu traverser les âges», a déclaré Mme le ministre de la Culture.
Auparavant, Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo avait rappelé qu’au ministère de la Culture, ils ont souci de ces formations nationales, pour ce qu’elles ont été, et pour ce qu’elles pourront être. «Nous y prêtons une attention particulière en créant des conditions d’un épanouissement du talent que renferment ces formations. La scène ici créée est une saine expression de notre volonté de faire vivre (et non revivre) ces garants de notre patrimoine culturel immatériel», a-t-elle conclu.
Gabriel TIENOU
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