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Edito : Une candidature pour stabiliser le pays en 2018
Publié le lundi 29 mai 2017  |  Le 22 Septembre
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© aBamako.com par Momo
La semaine de la liberté de la presse
Bamako, la semaine de la liberté de la presse a été lancé a la maison de la presse
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Durant toute la semaine écoulée, la presse malienne s’est fait l’écho de l’interview que le président IBK a accordée à la chaine Al Jazzera. Dans cet entretien, le Président Ibrahim Boubacar Keïta a laissé entendre en substance, que si Dieu lui donne longue vie et une bonne santé, il se présentera à la présidentielle de 2018.

A-t-il tort de s’exprimer de cette façon ? Que non. En bon musulman, il ne pouvait donner meilleure réponse. Il est en phase avec les principes de la religion. Il a parfaitement bien compris que n’eût été la volonté divine, il ne serait point président du Mali. En effet, IBK a été combattu, traité de tous les noms d’oiseaux par Mme Sy Kadiatou Sow et le lobby puissant qui se cache derrière elle, malgré tout, le bon Dieu en a décidé autrement. Le pouvoir, c’est Dieu qui le donne, à qui il veut. Les contre-vérités, la diffamation et la méchanceté n’y changeront rien. Seule la vérité triomphera.



Au nom du même groupe remanié sur mesure, sous le couvert d’une association, composée de personnalités hétéroclites, politiquement opposées, Mme Sy Kadiatou Sow, reprend du service, et se permet de faire des déclarations à l’emporte-pièces. Des déclarations qui manquent de sincérité. C’est tout simplement dans le dessin de nuire au pouvoir, à IBK. Sinon, comment peut-on dire que le président ne fait rien pour éviter que des soldats maliens meurent sous les balles des terroristes ? Le pouvoir a une obligation de moyens vis-à-vis de son armée. Cela IBK l’a compris et il s’y est engagé de la plus belle manière. Ce que le régime actuel a fait pour notre armée n’a jamais été fait durant les deux décennies écoulées. Une Loi d’orientation et de programmation militaire, estimée à plus de 1230 milliards de nos francs pour former et équiper notre armée, sur budget national, pour une durée de 5ans. L’armée est en train de s’équiper, des hélicoptères sont achetés, mais aussi des blindés et autres matériels de guerre. Les spécialistes de ces engins sont en formation. Cela prend du temps. S’y ajoute la loi révolutionnaire sur le Statut général des militaires, qui accorde de l’importance à la dignité du soldat et au delà à toute sa famille, en cas de décès. C’est vrai, qu’il n’y a pas, pour l’instant de résultats escomptés. Est-ce la faute à IBK ? Que non ! Faisons fi des initiatives régionales ou sous-régionales comme le G5 Sahel, dans l’optique d’éradiquer ce fléau international. Avec tout ça, Mme Sy trouve qu’IBK « ne fait rien ». Alors, dites-nous ce qu’il faut faire Mme ? Aucune raison politicienne ne doit conduire, les uns et les autres, à verser dans des contre-vérités. C’est un argument qui ne peut pas prospérer. Quand on assiste à la débandade des soldats, au refus de se battre, au louvoiement des maillons au niveau de la chaine de commandement, tout ça c’est IBK ? Non Mme Sy ! Un peu de patience, s’il vous-plait !

Personne n’ignore l’état piteux dans lequel IBK a trouvé notre armée. Il est en train d’y remédier de son mieux. Cela prend du temps. Qu’on le veuille ou pas, surtout qu’il s’agit d’une guerre asymétrique, de la lutte contre le terrorisme, que ni New-York, ni Paris ni Bruxelles, encore moins Londres n’ont pu éliminer en un mois ou en un an. Pour y parvenir, il faut du temps pour des pays comme le Mali, aux ressources limitées, gangrené par la grande pauvreté, terreau fertile du terrorisme, de l’insécurité.

Dans ce contexte, la candidature d’IBK pour 2018 constitue une très grande chance pour stabiliser le Mali, parce que d’ici là, les retombés des immenses efforts fournis par le régime consacreront la montée en puissance de notre armée et la concrétisation de l’Accord issu du processus d’Alger, censé développer les zones vulnérables des régions du nord du Mali.

Chahana Takiou

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