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Litige foncier opposant Mamadou Cissé dit Djinè à la population de Misssabougou secteur 8 : Les jeunes se plaignent de Drissa Samaké dit ‘’Roger’’ de la police judiciaire du 13ème arrondissement dans le traitement du dossier
Publié le lundi 29 mai 2017  |  Le Pays
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Aujourd’hui, le plus grand problème auquel la population Bamakoise fait face est bien le foncier. Il est même difficile de passer une journée sans échos du litige foncier dans la capitale Malienne. Le vivre ensemble que le Malien connaissait est menacé, le social est en passe d’être oublié et la haine risquerait d’avoir une grande place dans nos sociétés à cause de ces mésententes foncières. Cette fois ci, ce sont les habitants de Missabougou secteur 8 qui font face à M. Mamadou Cissé, affectueusement appelé Djinè par ses proches, pour une parcelle située à quelques mètres de la mosquée Konatébougou dudit quartier.

Depuis plus d’un mois, aucune solution paisible n’a pu été trouvée entre Djinè et les habitants de la localité. Chacun se réclame propriétaire de la parcelle. La population, elle se dit propriétaire et avance que c’est le chef de quartier de Yirimadio qui a mis ladite parcelle à sa disposition. Quant à Djinè, il dit avoir un document ; les jeunes auxquels il est opposé mettent l’authenticité en doute. A cause de l’ampleur de l’affaire, nous avons approché M .Mohamed Coulibaly, président de la jeunesse UJUEMOA de ladite localité pour en savoir davantage.



D’après les explications que nous avons réussies auprès de lui, avant Djinè, autres personnes se seraient réclamées propriétaires de ladite parcelle mais elles auraient toutes abandonné suite à la protestation de la population.

Aux dires de Mohamed Coulibaly, quelques dizaines de mois après celles-ci, Djinè se serait réclamé propriétaire de ladite parcelle. Il se serait présenté avec des papiers qui, selon lui, sont authentiques. Les protestations de la part de la population se multiplient, mais cela n’a pas empêché Djinè de construire sur la parcelle litigieuse. Quand la population s’est opposée aux travaux sur le site, Il aurait envoyé l’affaire au tribunal de la commune VI. Apres vérification, le tribunal aurait reconnu que la parcelle appartient bel et bien à Djinè.

Suite à cette décision du tribunal, Djinè aurait entamé les travaux de construction en présence des forces de sécurité. Après avoir fait le soubassement et la clôture de ladite parcelle, des personnes inconnues auraient tout cassé tard dans la nuit. Selon Mohamed Coulibaly, la population n’est pas responsable de la démolition car elle n’est pas au courant. Après la démolition de la clôture et du soubassement, dans le but de protéger ses biens, Djinè aurait employé un gardien mais la maisonnette dans laquelle ce dernier logeait aurait aussi été démolie, il y’a de cela quelques jours.

Suite à ces deux démolitions, Djinè aurait porté plainte contre les chefs des familles voisines. Selon les explications du président des jeunes, Mohamed Coulibaly, des mandats d’arrestation ont été signés contre 20 chefs de familles de ladite localité y compris le président de la commission restreinte qui été mise en place pour le bon fonctionnement des choses, monsieur Bassi Coulibaly. Selon Coulibaly, malgré les efforts du président de la commission afin de gérer le problème à l’amiable, Djinè aurait traité ces différents chefs de familles de malfaiteurs.

Suite aux mandats d’arrestation signés contre les chefs de familles, le lundi dernier, dans les environs de 13 heures, les policiers du 13ème arrondissement seraient venus dans l’intention d’arrêter monsieur Bassi Coulibaly, président de ladite commission restreinte. Le concerné n’était pas sur place mais à son absence, ils auraient arrêté son fils, qui a été directement déféré à la prison centrale de Bamako. Un autre, parmi les vingt chefs de famille, Monsieur Sangaré aurait été aussi arrêté et déféré à la prison centrale de Bamako.

Suite à tous ces problèmes, les jeunes accusent Drissa Samaké dit ‘’Roger ‘’, à qui l’affaire est confiée au commissariat du 13ème arrondissement, de partialité dans l’affaire. Ils le tiennent responsable de cette situation et exigent que le dossier lui soit retiré.

Enfin, les protestataires disent avoir confiance à la justice malienne et réclameront leurs droits tout en suivant les bonnes décisions de la justice.

Affaire à suivre

B. Guindo

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