A la faculté de médecine et d’odontostomatologie (FMOS) et de la faculté de pharmacie (FAPH), de l’université des Sciences des Techniques et des Technologies de Bamako (USTTB). Les examens partiels ont démarrés hier lundi.
Initialement prévu pour avril dernier, les examens partiels n’ont pu commencer au niveau des deux facultés de nos futures médecins et pharmaciens qu’hier lundi. En effet, la grève du SNESUP, ayant causé la cessation de toutes activités pédagogiques dans les facultés et grandes écoles, en est la cause. Toutefois, cela ne sera pas sans conséquence, car comme le disait, l’année universitaire 2016-2017, sera une autre année universitaire éclopée.
A en croire Gouro S Cissé, N°1 des étudiants de la FMOS/FAPH, leur faculté se démarque des autres par le grand volume de cours, surtout en médecine général ou les matières associées faisaient des ravages auparavant. ‘’L'avènement des examens partiels a rehaussé le taux d'admission de plus de 60%, ainsi sa sauvegarde était une réelle mission commando pour notre comité’’, a-t-il laissé entendre.
Selon lui, la grève des enseignants attribue à cette année un caractère très particulier. Étant destiné à être des professionnels de la santé, leur formation doit être plus que complète et l'allongement du calendrier universitaire sera la seule manière pour les assurer une formation de qualité mais surtout pour qu’ils soient dans la fourchette des 12 semaines minimum par semestre exigé par le CAMES.
‘’Nos remerciement les plus sincères vont à l'endroit de nos chers étudiants qui étaient au rendez-vous sur le champ de l'honneur pour mettre fin à la grève des professeurs. Nous profiterons également de l’occasion pour souhaiter bonne chance à tous les étudiants, puisses Allah leur faciliter les évaluations. Nos remerciements vont également à l'endroit de l'administration qui a tout mis en œuvre pour que les examens partiels puissent être effective’’, a-t-il mentionné.
Selon Gouro, c’est avec regret qu’ils constatent toujours une défaillance au niveau du service de scolarité qui peine à fournir une liste des étudiants mise à jour, et pire les étudiants dont les noms ont été corrigée à mainte fois se retrouvent toujours omis à l'affichage de nouvelle liste. ‘’Le dilemme de savoir si l'on composera ou pas est incompatible avec l'esprit combatif d'un étudiant qui prépare ses examens. Ainsi nous exhortons les autorités compétentes à prendre les mesures adéquate pour que ce problème quotidien de liste des examens ne plus que de l'histoire ancienne’’, dira le Général Gouro S Cissé. Et de souhaiter bon mois de ramadan à tous.
Approcher par la rédaction du journal ‘’Le Confident’’, le Doyen de la FMOS Seydou Doumbia, rassure les étudiants. Pour lui, chacun doit faire un peu de sacrifice pour la sauvegarde de l’année universitaire.
‘’Nous avons démarré l’année universitaire 2016-2017 en janvier dernier, les examens partiels devaient normalement ce tenir en avril. Mais hélas, la grève nous a obliger de modifié les calendriers. Si nous avons malgré tout retenu les examens partiels, c’est par ce que nous savons que cela est d’une grande importance’’, a-t-il rappelé. Et de dire qu’il espère bien que les autorités universitaires vont les accorder une prolongation de l’année universitaire pour les permettre d’avoir une année universitaire acceptable. S’adressant aux étudiants, il leur dira d’être braves et courageux. ‘’En tout cas, c’est avec joie que j’ai puis constaté que pendant la période de la grève, que les étudiants son rester et apprenaient toujours avec sérénité’’, a-t-il dit.
Conscient que la grève des enseignants provoquera une prolongation de l’année universitaire au détriment de l’ensemble des acteurs du système éducatif, le Doyen Doumbia dira aux uns et aux autres de faire un peu de sacrifice. Pour finir, il a exprimé le souhait de voir les années universitaires se normaliser.
KANTAO Drissa