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Direction générale du FAFPA : l’indiscipline syndicale
Publié le mardi 30 mai 2017  |  Le Figaro
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Le fonds d’appui à la formation professionnelle est une structure relevant du département del’emploi et de la formation professionnelle. Les difficultés syndicales évoquées par le passé ne sont aujourd’hui qu’un mauvais souvenir.
La preuve est qu’une frange de l’ancien comité piloté par Moussa Sangaré agit dans l’ombre avec la bénédiction des anciens dignitaires du gouvernement pas. Des responsables syndicaux ont d’autres combats à mener, mais l’UNTM et le Syntade avait révoquéMoussa Sangaré dont les actes relèvent de l’indiscipline.

Avec ses conseillers et ses soutiens financiers, il établit des correspondances dans lesquelles le DG Albachar Touréserait accusé de malversations. Nos enquêtes révèlent le passage des missions de contrôle de services publics et des missions des inspections des finances en fin 2015. Ce dossier n’est pas que syndical. Le Ministre Maouloud Ben Kattraaurait compris les démarches d’un comitéaffilié à la Syntade.

Les agents de la structure que nous avons rencontrés s’inscrivent en faux contre les actes d’un simple employé n’ayant ni légalité ni légitimité à agir au nom : « Vous voyez que nous travaillons tranquillement, notre responsable syndical au FAFPA est officiellementMadani Camara. Nous sommes pour un combat d’amélioration de nos conditions, mais pas dans des manipulations visant à discréditer inutilement et sans aucun support.

Ce sont des documents sans date, sans signature qui sont exhibés au nom de notre comité. Il n’en est rien. Une base ne trahit pas et si un quelconque comité, au lieu d’accepter son désaveu, se rabat sur les membres qu’il dit défendre, c’est qu’il y a problème. »
En tout cas en la date du 20 Mai 2017, le premier ministre a été saisi par un document savamment rédigé, signé de Moussa Sangaré. Et si nous n’avons pas encore rencontré le Directeur Général Albachar, beaucoup nous rapportent que c’est une affaire aux allures d’un règlement de compte. Avec un visage serré, un autre agent raconte ceci : « c’est aux autorités de protéger les gens qu’ils nomment pour conduire leur politique. Le pays va déjà mal, et au FAFPA tout va mieux contrairement à ce que vous-mêmes journalistes rapportez. »

Quelle est donc la raison de ce bras de fer qui, selon nos enquêtes, implique des gros pions du RPM éjectés par le Président de la République ? Le temps le dira.

Eric Mody Koïté
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