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Les vertus du jeûne
Publié le mercredi 31 mai 2017  |  Le Reporter
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Le jeûne, quatrième pilier de la religion musulmane, est une excellente école qui nous apprend la patience, la compassion, la générosité, l'altruisme, l'amour du prochain, la réconciliation. Le jeûne ne s'effectue pas par le corps seulement. Il concerne la langue, l'esprit et les sens. Le jeûne nous débarrasse des toxines dans le corps, régénère et purifie notre sang et notre corps.




Le jeûne suscite la fraternité et l'amour du prochain, loin de l'égoïsme et du matérialisme. Alors profitons de ce mois pour prier et faire des bénédictions pour nous-mêmes, nos prochains et notre pays. N'oublions pas nos parents qui vivent dans les zones rurales, les nécessiteux, les veuves, les orphelins. N'oublions pas non plus nos voisins qui sont dans le besoin. Que le Tout-puissant nous guide vers le droit chemin et qu'il nous facilite les pratiques de ce mois béni. «Amiin yarabi».
Galère des imams
Le mois de ramadan est censé être un mois prolifique pour les imams, parce que les gens leur font des gestes, leur offrent des cadeaux. D'année en année, on assiste à la prolifération des mosquées dans nos quartiers, sans aucune réglementation. Dans un rayon de 100 mètres, on peut avoir 5 mosquées, et les fidèles musulmans, très généralement, préfèrent aller prier dans les mosquées les plus proches. Même si pour d'autres considérations d'autres peuvent aller à mille kilomètres de chez eux.
Trois jours après le début du Ramadan, certains imams nous ont saisis, pour nous expliquer cette situation qui joue sur leurs revenus du mois de Ramadan. Selon eux, ce sont des mosquées anarchiques ouvertes sans l'aval souvent des populations. Et avec le Ramadan, les gens qui prient derrière ces imams sont obligés de leur faire des gestes, ce qui diminue le nombre de leurs donateurs, eux, anciens imams. «C'est la galère», nous a confié un vétéran dans la pratique.
Première délocalisation
Mercredi 29 décembre 2010, la session ordinaire du Conseil des ministres s’est donc tenue à Sikasso. Elle s’est déroulée au pied-à-terre du gouvernorat sous la présidence du président de la République, Amadou Toumani Touré. Le gouvernement était presqu’au complet avec à sa tête le Premier ministre, Modibo Sidibé. Cette délocalisation du Conseil des ministres revêt une symbolique forte en cette année du Cinquantenaire qui s’achève.
La veille, à l’occasion de la cérémonie de remise des nouveaux logements sociaux de Sikasso, le président de la République avait rappelé que la décision de délocaliser le Conseil des ministres à Sikasso avait été prise en 2008 à Kayes où se déroulait la Biennale. «Il reste que Biennale ou pas, le gouvernement allait effectuer le déplacement à Sikasso», a cependant précisé le chef de l’Etat. À l'époque le quotidien national L'Essor titrait «Test réussi». Le Conseil des ministres du vendredi 26 mai 2017, tenu à Ségou, est la deuxième délocalisation ; elle est la plus onéreuse avec de nouvelles chaises, des micros. Si les 24 ministres d'ATT étaient tous dans un bus à Sikasso, tel n'a pas été le cas à Ségou.
La ville de Ségou paralysée
Du lundi 22 au samedi 27 mai, tout Ségou a été paralysé. Les enfants n'ont pas été à l'école, l'administration publique et privée n'a pas travaillé parce que les routes étaient interdites à la circulation pour des raisons de sécurité présidentielle. Deux hélicos ont passé la semaine à survoler le ciel ségovien. Très déçus, la foule des Ségoviens n’a pas fait nombre lors de l’accueil d’IBK. Alors que la Mairie avait été vidée de ses chaises pour une mobilisation des grands jours.
Même les députés avaient mis la main à la poche. Les conséquences de cette visite sont nombreuses parce que le payement des salaires des fonctionnaires a accusé du retard à Ségou. Beaucoup de jeunes fonctionnaires ont souffert ; ils ne sont pas parvenus à faire des retraits au niveau d'aucun guichet (GAB) BNDA de Ségou, faute de liquidité. Certains pensent qu'une visite, qui a récemment lieu dans la cité des Balazans, en serait la cause. Parce que les gens ne pouvaient se rendre à leurs services à cause des jalonnements de militaires et du dispositif sécuritaire.
3000 repiqueuses de riz pour les femmes
Le président de la République vient de tenir sa promesse à l'endroit des femmes rurales, pour les réconforter dans les opérations de production et de post-production. En marge de la célébration de la 13ème édition de la journée paysanne à Ségou, Ibrahim Boubacar Keïta, président de la République, a profité de l'occasion pour procéder à la remise symbolique de kits agricoles aux productrices (machine à décortiquer les épis de maïs, machine pour le repiquage des plants de riz).
Cette remise de kits va conforter et réconforter les femmes rurales dans leur autonomisation, qui émane d'une haute volonté politique affichée et impulsée, par Ibrahim Boubacar Keïta, président de la République. Ces kits agricoles sont des dons au président de la République du gouvernement de la République populaire de Chine.
Et voilà donc seulement, qu'après la tenue du Conseil supérieur de l'Agriculture et en moins de deux semaines de la réception officielle de dons en équipements agricoles par la République populaire de Chine à la Présidence de la République du Mali, au Palais présidentiel de Koulouba, Ibrahim Boubacar Keïta, président de la République du Mali, chef de l'Etat, président dudit Conseil, est venu à Ségou pour concrétiser sa promesse.
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