Le ministre de l’Administration territoriale, Tiéman Hubert Coulibaly, a présidé, hier dans la salle de conférence de son département, les travaux du cadre de concertation entre son ministère et les partis politiques.
La rencontre a eu lieu en présence des représentants des structures concernées par les élections (CENI et Délégation générale aux élections), des responsables des différents courants politiques (majorité, centre et opposition). Pendant trois heures, les différentes parties ont échangé sur deux points : le chronogramme électoral et la révision des listes électorales. En effet, notre pays s’apprête à organiser une série d’élections (les élections locales, les élections régionales et les communales partielles) et le référendum. Il est donc important que les différents acteurs se consultent régulièrement pour que les choses puissent bien se passer. À l’issue de la réunion qui s’est tenue à huis clos, le ministre de l’Administration territoriale a confié à la presse que la rencontre s’est très bien passée.
« Nous avons tenu une séance du cadre de concertation entre le ministère de l’Administration territoriale et les partis politiques pour analyser ensemble l’agenda électoral qui est devant nous et pour partager un certain nombre de difficultés en vue d’obtenir un consensus politique», a-t-il indiqué. Il y a des nécessités qui s’imposent à nous pour que l’Accord de paix puisse connaître une mise en œuvre dynamique, a ajouté le ministre en assurant que le pays doit absolument aller à la consultation référendaire. Les avis sont partagés sur ces questions, a toutefois reconnu le ministre. En effet, certaines personnes s’inquiètent de la tenue des scrutins en période de saison des pluies.
«Nous avons des engagements internationaux qui nous obligent à respecter un certain nombre de points d’éthique. Trouvons le point d’équilibre pour que les nécessités qui s’imposent à nous puissent être satisfaites», a déclaré le ministre Coulibaly. Il a saisi l’occasion pour appeler les autres partis politiques de l’opposition à reprendre leur participation au cadre de concertation. «Ce que nous décidérons ensemble sera la loi entre nous. Nous ne pourrions que rendre service à notre pays et aussi à notre processus électoral pour reconstruire la confiance entre l’ensemble des acteurs du processus électoral», a dit Tiéman H. Est-il possible de repousser les dates des élections? Le ministre de l’Administration territoriale a répondu :«nous avons un agenda que nous rendrons public bientôt».