La crise malienne trouve ses causes, ses conséquences et ses solutions dans la coopération avec la France. Plusieurs responsables ont examiné les lenteurs, les attaques et les intérêts occidentaux. Ayant soutenu Emmanuel Macron, son expérience peut être appliquée s’il la lui soumettait. C’est ainsi que l’émission « Internationales » de TV5-RFI-LE MONDE, Dominique de Villepin salue l’intervention militaire du 11 Janvier 2013.
« L’intervention était nécessaire, j’ai aurais préféré qu’elle fut ponctuelle, limitée » Le gouvernement malien ne fait pas tous les efforts qu’il devrait. Il s’est montré strict dans la gestion du combat contre le terrorisme. En faisant un parallèle entre le début de la crise et aujourd’hui, l’ancien premier ministre note un grand recul et un danger qui peut s’embraser à tout moment : « Il y a des éléments d’une reprise de tension à la fois dans le centre et au nord. On ne peut pas éradiquer le terrorisme par les seuls moyens militaires. »
Il estime qu’il n y a pas de mesure efficace de la part de l’Etat et même du Président de la République. Il confirme ce que bon nombre, voire l’écrasante majorité des maliens crient chaque jour. Pas de cap, de pas d’orientation. Aussi et surtout, il regrette la gestion politique qui déséquilibre complètement les succès sur le plan militaire « c’est une intervention lourde sur le plan militaire, il faut encore intervenir plus lourdement et plus activement sur le plan politique et diplomatique, et c’est ce qui fait défaut. »
Sans même hésiter, il a apprécié la position du président français Emmanuel Macron. Le successeur de François Hollande doit se montrer ferme sur le terrain. Il faut mettre la pression sur les différents acteurs et partenaires de l’accord en l’occurrence l’Algérie. Mais le nœud de l’impasse et de la gravité, c’est l’incompétence du politique qui ramène tout à la force militaire : « Une intervention n’est utile que si elle est épaulée par une vision et une stratégie politiques, ce qui fait défaut. Il faut une lucidité, il faut une exigence il faut aller jusqu’au bout de certaines questions si on veut être efficace»
Le temps joue contre IBK pour qui tout semble être urgent à part négocier avec les djihadistes.