La salle Marhaba de l’Azalai Hôtel Salam a abrité le mardi dernier les travaux d’évaluation par les bailleurs de fonds de la 1ere phase du projet d’alimentation en eau potable de la ville de Bamako.
Rappelons que le ce projet s’inscrit dans le cadre du programme d’urgences sociales d’accès à l’eau du Président de la République dont l’objectif est d’assurer l’approvisionnement correct et durable en eau potable de la ville de Bamako et ses environs. Lancée en 2014, la capacité nominale du projet est estimée à 144.000m3, sur un délai de réalisation de cinq ans, divisée en deux phases, dont 1ere phase arrivera à terme en 2018.
La cérémonie d’ouverture des travaux de la rencontre était placée sous la présidence du ministre du Commerce, Abdel Kader Konaté, représentant son collègue de l’Economie et des Finances, empêché. C’était en présence du ministre de l’Energie et de l’Eau, Malik Alhousseini, du chef de file des Partenaires techniques et financiers, Pascal Collange.
Dans son discours d’ouverture, le ministre Adel Kader Konaté a tout d’abord exprimé la gratitude et la reconnaissance aux partenaires pour leur soutien constant au développement de l’accès à l’eau potable au Mali. Il a ensuite expliqué les deux différentes étapes du projet.
La première phase arrivant à terme en 2018 connait des avancées considérables. Chose que le ministre Konaté n’a pas manqué de rappeler aux bailleurs de fonds. La seconde phase, dont le bouclage du financement constitue l’un des enjeux majeurs de la rencontre consiste entre autres, à l’extension du site de production à 144.000 m3/jour d’eau potable, l’extension de la production de Djikororoni Para à 50.000 m3/jour d’eau potable, l’extension du réseau de distribution sur 1.230 km, la création de 38.000 branchements promotionnels et 1.000 bornes supplémentaires. Concernant l’exécution technique du projet, le ministre a adressé les félicitations et les encouragements du Gouvernement à tous les acteurs impliqués dans la réalisation du projet pour avoir maintenu le cap et la qualité des prestations et la diligence des délais. S’agissant du financement, le représentant du ministre de l’économie dira que jusqu’à la date du 30 mai 2017, sur les cent soixante-treize milliards cinq cent quatre-vingt-deux millions soixante-neuf mille quatre cent quarante franc(173.582.069),du cout du projet, ce sont trente-neuf milliards trois cent quatre-vingt-huit millions quatre cent mille sept cent huit francs (39.388.430.708) FCFA qui a été mobilisé, soit un taux de décaissement de 22, 82%, contre un taux d’exécution physique de 50%( 100% des études et 30% travaux), pour un délai consommé de 60%.
Pour sa part, le représentant des PTF, Pascal Colange, a estimé que c’est un projet qui se déroule bien. C’est ce qui lui a fait dire que d’autres partenaires entendaient à l’image de la Banque européenne d’investissement étaient sur le point d’octroyer un financement supplémentaire de 50 millions d’euros, de même que le Fond Koweitien. Par ailleurs, le Directeur de l’AFP s’est réjoui de l’état d’exécution des travaux, du délai et surtout, de la qualité de travail de la SOMAPEP et de la SOMAGEP, ainsi que les autres acteurs.