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Capitaine Sanogo, chronique d’un soldat en échec
Publié le vendredi 22 mars 2013  |  Afrik.com


© AFP
Amadou Sanogo


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Un an après son coup d’Etat, l’influence du capitaine Sanogo semble toujours exister au Mali. Preuve en est avec l’arrestation le 6 mars dernier du directeur de publication du Républicain, Boukary Daou. Il est depuis retenu prisonnier pour avoir publié une lettre ouverte dans laquelle des soldats de l’armée malienne dénoncent « les avantages accordés au capitaine Sanogo » dans cette crise malienne. Une véritable violation de la liberté d’expression !

Que ce capitaine de pacotille reconnaisse les avantages dont il dispose, lui et son clan. Le plus incroyable dans toute cette combine, c’est que les mutins ne sont absolument pas allés combattre pour libérer le nord de leur pays. Pourtant, pour rappel, Sanogo a orchestré ce coup d’Etat pour dénoncer l’efficacité d’Amanou Toumani Touré (ATT) à libérer Tombouctou, Gao et Kidal. Qu’ont-ils fait concrètement ? Rien. Si ce n’est d’avoir plongé le pays dans une situation politique catastrophique et d’avoir refusé de prendre les armes pour libérer le Nord.

Traoré, la peur de Sanogo

Chose surprenante, le premier homme du Mali, le président par intérim Dioncounda Traoré n’a absolument pas exigé, au nom de la liberté de la presse, la libération du journaliste Daou. Qui dirige qui ? Qui dirige quoi ? Le professeur Dioncounda Traoré, jusque-là partiellement adulé par la presse et une bonne partie de la population malienne ainsi que par la communauté internationale, ne fait désormais plus l’unanimité, surtout auprès des journalistes maliens. Une police politique de la presse a été montée pour être à l’affût du moindre texte qui ne tarit pas d’éloges la présidence, les institutions et bien entendu Amadou Haya Sanogo.
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