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DEF 2017 : Les candidats se préparent pour lundi
Publié le vendredi 2 juin 2017  |  Les Echos
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© aBamako.com par A.S
Examen du DEF 2016
Bamako, le 06 juin 2016 les épreuves du DEF 2016 ont débuté
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Les candidats inscrits à l’examen du Diplôme d’étude fondamentale (DEF) entameront les épreuves lundi 5 juin à partir de 8h sur toute l’étendue du territoire et dans les camps de réfugiés en Mauritanie. Le directeur du Centre national des examens et concours de l’éducation appelle les candidats à faire preuve de sérénité.
Cette année, ils sont environs 258 219 candidats inscrits aux examens du DEF au Mali, en plus des candidats des camps des réfugiés en Mauritanie qui sont au nombre de 110.
A Bamako, ils sont 35 018 candidats sur la rive gauche et 35 375 candidats sur la rive droite.

Ces différents candidats seront répartis entre 1 890 Centres d’examen sur l’ensemble du pays dont les 30 % à Bamako pour 30 000 surveillants mobilisés en plus des suppléants. Les surveillants seront au nombre de deux par salle.

Selon Mohamed Maïga, directeur du Centre national des examens et concours de l’éducation, après le passage de la mission de sensibilisation dans les Académies et la rencontre entre les présidents des Centres et les directeurs de CAP, tout semble être prêt pour que les candidats entament les différentes épreuves.
Côté sécuritaire,,en plus de l’ancienne mesure, il y aura un renforcement du dispositif de sécurité dans les Centres des zones à risque, notamment dans une partie de la région de Mopti et de Ségou.

Au sujet des dispositifs contre la fuite des sujets et la fraude, le directeur du Centre national des examens et concours de l’éducation, estime qu’il y a trop de rumeurs qui parlent de fuite qui ne sont pas fondées.

« On fait beaucoup de confusion en ce sens. Quand on voit un sujet en dehors, on dit qu’il y a fuite, alors que ce n’est pas forcément le vrai sujet.C’est quand le vrai sujet est apparu dans les rues avant le début des épreuves, qu’on parle de fuite. Ce cas, on en parle tout le temps, mais en réalité on se rend compte que les gens, dès qu’ils voient un sujet, ils pensent qu’il y a fuite. Un sujet en dehors n’est pas forcément le sujet qui doit passer à l’examen ».
Tout compte fait, les dispositifs sont mis en place pour faire face à toute fuite et tous les acteurs de l’école ont été sensibilisés à ce sujet, afin d’éviter les pratiques malsaines. et aussi Il a été demandé aux présidents des Centres de lire la police et le règlement des examens avant le début des épreuves, pour que les candidats aient une connaissance de ces documents, afin de ne pas perdre le bénéfice de leur année scolaire.

« En cas de fraude, le candidat est d’abord éliminé systématiquement de l’examen et peut-être suspendu pendant deux ans, voire exclu de l’école.Il faut sensibiliser tous les candidats et tous les acteurs et partenaires de l’école, afin d’éviter la fraude », insiste M. Maïga.
Il a été demande aux parents d’élèves de ne pas s’attrouper autour des Centres. Après avoir déposé leurs enfants, il leur est demandé d’aller à leurs occupations,

Il a été également demandé aux candidats de faire attention à leur pièce d’identité, d’avoir confiance en eux-mêmes et de laisser leurs téléphones ou tout autre appareil interdit dans les salles d’examens.

Malgré les perturbations que l’année scolaire a connues à travers des grèves des professeurs, le directeur rassure les parents et les candidats à ne pas s’inquiéter. « Avec les cours de rattrapage et les cours de soutien, organisés par la présidence, les candidats doivent être sereins à affronter les examens sans difficulté. Les questions ne sortiront que de ce qu’ils ont étudié à l’école », M Maïga.
Mariam Coulibaly
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