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Aide aux partis politiques : Seulement 58 sur plus de 200 vont se partager 2,2 milliards de FCFA
Publié le vendredi 2 juin 2017  |  Le Combat
Rassemblement
© aBamako.com par Momo
Rassemblement citoyen des partis politiques contre le terrorisme
Bamako, le 21 janvier 2017 les partis politiques de la majorité et de l`opposition ont ont organisé un rassemblement au monument de la paix pour soutenir les FAMAS
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La politique forestière, la répartition des fonds alloués aux partis politiques et le calendrier électoral étaient au centre de la 7e conférence de presse du Gouvernement.

Pour la 7e fois consécutive, le Ministre porte-parole du Gouvernement, accompagné de certains de ses collègues, a tenu la conférence de presse hebdomadaire. A ses côtés, hier, jeudi 1er juin courant, la Ministre de l’Environnement et du Développement durable, Mme Kéïta Aïda M’Bo, et celui des Collectivités Territoriales, Tièman Hubert Coulibaly. Le ministre des Collectivités Territoriales, Tièman Hubert Coulibaly, fera savoir qu’au titre de l’aide aux partis politiques, pour l’exercice 2016, 58 sur 64 formations qui avaient soumis leurs dossiers se partageront les 2 milliards 200 millions de francs CFA alloués par le Budget national dans le cadre de l’aide publique à la classe politique nationale. Il a aussi entretenu les journalistes sur le calendrier des prochaines élections. Le référendum se tiendra, selon ce calendrier, le 9 juillet prochain. Les communales partielles et les locales, le 29 octobre et le 26 novembre pour les régionales. «Nous ne voulons pas terminer cette année 2017 sans faire ces élections et le référendum c’est une question de principe », a-t-il souligné.

Sur la question sécuritaire pour la bonne tenue de ces élections, le Ministre Tièman Hubert Coulibaly est d’une confiance contagieuse. Lui qui, récemment, a échoué à faire tenir les élections dans 59 communes. «Ce n’est pas parce que nous avons échoué une première fois que nous n’allons pas essayer à nouveau », s’est-il justifié sans vraiment se pencher sur les risques qu’encourent les citoyens qui voudront, en cette période d’insécurité et d’attaques terroristes grandissante, s’acquitter de leur devoir citoyen.

A la situation sécuritaire plus que préoccupante dans certaines parties du pays avec l’absence de nos forces de défense, il oppose le fatalisme « priez pour nous ».

Mais, avant, c’est sa collègue de l’Environnement, Mme Kéïta Aïda M’Bo, qui a informé les journalistes sur l’adoption de la politique nationale forestière et son plan de mise en œuvre sur la période 2018-2022. Cette politique qui sera financée à plus de 45 milliards de nos francs par l’Etat malien, ses partenaires financiers et les collectivités territoriales. Elle a pour objectif, selon la Ministre, d’assurer la gestion intégrée des ressources forestières et la sauvegarde des forêts. Cette politique n’a rien avoir avec la récente sortie des Exploitants forestiers qui accusaient les Chinois d’exploiter abusivement nos forêts. «Nous sommes sur ce texte depuis 2016, il n’a, donc, pas été dicté par la sortie des Exploitants forestiers », a-t-elle rassuré. Cette politique ne vise pas à interdire l’exploitation du bois mais plutôt elle doit œuvrer à l’aménagement d’un cadre d’exploitation dans les normes.
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