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Financement du Projet d’adduction d’eau potable de Kabala : 155 685 402 905 de francs CFA sollicités pour la seconde phase
Publié le lundi 5 juin 2017  |  Le Flambeau
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Le projet d’alimentation en eau potable de Bamako à partir de la localité de Kabala a pour objectif d’assurer l’approvisionnement correct et durable en eau potable de la ville de Bamako et ses environs.

Ce projet consiste en la réalisation, en deux phases successives, de deux stations de traitement d’eau potable, d’une capacité nominale de 144.000 m3. Ainsi, sa réalisation est prévue sur cinq ans avec une première phase qui s’étend de 2014 à 2018 et une seconde, de 2019-2020.Le mardi 30 mai 2017 s’est tenue à l’hôtel Salam, une table ronde avec les partenaires techniques et financiers en vue du financement de la deuxième phase du projet d’alimentation en eau potable de Bamako.



C’était en présence du Ministre de l’Energie et de l’Eau, Malick Alhousseini, du Ministre du Commerce et porte-parole du gouvernement, Abdoul Karim Konaté ; ainsi que des Partenaires financiers.

Notons qu’au cours des travaux, les participants ont eu à faire le point sur l’état de mise en œuvre de la première phase en cours d’exécution et d’échanger sur le financement complémentaire de la deuxième phase prévue dans le schéma directeur d’alimentation en eau potable de la ville de Bamako. Cette table ronde participe au programme d’urgences sociales d’accès à l’eau potable, pour la période 2017-2020.

Dans son allocution, le Ministre du Commerce et porte-parole du gouvernement, Abdoul Karim Konaté, a soutenu que le financement du Projet de Kabala participe de l’exemplarité de la coopération entre le Mali et ses partenaires techniques et financiers. Il a rappelé que les deux premières phases du projet sont financées à hauteur de 173 582 069 440 de francs CFA.

« Sur ce montant, il a été mobilisé 39 388 430 708 de francs CFA, soit un taux de décaissement de 22,82% à la date du 30 mai 2017 contre un taux d’exécution physique de 50%, pour un délai consommé de 60% » a-t-il précisé. Selon le Ministre Konaté, le financement de la seconde phase s’élève à 155 685 402 905 de francs CFA. Ainsi, ces importantes contributions financières sont le fruit d’un abonnement conjoint de l’État du Mali et les institutions amies suivantes : l’Union européenne, l’Agence française de développement, la Banque européenne d’investissement, la Banque mondiale, la Banque africaine de développement, la Banque islamique de développement, la Coopération italienne.

Au nom des Partenaires techniques et financiers, le directeur de l’Agence française de développement, Pascal Holange, a félicité à sa juste valeur l’état d’avancement des travaux pour la première phase. Avant de rassurer le soutien des PTF pour la réalisation de la seconde.

Par ailleurs, rappelons que la première phase du Projet de Kabala comprend deux composantes principales. Dans la première, il s’agit de production, de stockage et de transfert consistant à réaliser des ouvrages de prise et d’acheminement d’eau brute, une station de traitement d’eau de 144.000 m3 par jour, une conduite de refoulement d’eau traitée, un système d’alimentation en énergie et une station d’alerte contre la pollution du fleuve, et les réservoirs de tête de stockage de Baco Djicoroni.

Dans la seconde, il s’agit de ‘’stockage et de canalisation de distribution’’ qui prévoit la réalisation de cinq réservoirs au sol et trois châteaux d’eau pour une capacité cumulée de 40 500 m3, un réseau de plus de 1 400 km de long, ainsi que la réhabilitation d’environ 40 km de réseaux, 1008 bornes fontaines publiques et 76 144 branchements individuels dans le cadre d’un programme promotionnel.

Ainsi, concernant la seconde phase du Projet dont le bouclage du financement constitue l’un des enjeux forts de la présente rencontre, ses activités porteront sur l’extension du site de production à 144 000 m3/j d’eau potable ; l’extension de la production de Djikoroni Para à 50 000 m3/j d’eau potable ; l’extension du réseau de distribution sur 1 230 km ; la création de 38 000 branchements promotionnels et 1000 bornes fontaines supplémentaires.

Seydou Karamoko KONE

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