Les examens de fin au titre de l’année scolaire 2016-2017 ont démarré, le lundi 29 mai, avec le Certificat d’Aptitude Professionnelle (CAP) suivra ce lundi le DEF (Diplôme de fin d’Etude Fondamentale). Ces examens interviennent après des grèves répétitives des syndicats signataires du protocole du 15 octobre 2016. Ce faisant, dans certaines zones du pays, les élèves n’ont même pas suivi la moitié du programme annuel. Organiser des examens dans ces conditions ne serait-il pas sans conséquence sur l’avenir des jeunes innocents ? Tout ça pour dire seulement que l’année fut sauvée.
Les examens de fin d’année au titre de l’année scolaire 2016-2017 ont donné leur coup d’envoi, le lundi 29 mai, avec le CAP et suivra ce lundi le DEF, cela sous l’égide du Ministère de l’Education Nationale.
Il ne faut pas voiler la face, ces examens interviennent après des grèves répétitives des syndicats signataires du 15 octobre 2016 (le SYLDFEF, le SYNEB, le SYNESEC, le SYNEFCT, la FENARES, le SYPESCO). Qui ont observé plusieurs mots d’ordre de grève allant de 48 heures jusqu’à 216 heures, avant d’amorcer une grève illimitée pour la satisfaction de leur doléance portant sur le statut particulier.
Ce n’est qu’en début du mois de mai passé qu’il a eu un terrain d’attente entre les syndicats et le gouvernement. Avant cette date à cause des grèves répétitives et interminables des syndicats les cours des établissements publics étaient aux arrêts, à telle enseigne que l’hypothèse d’année blanche était évoquée souvent.
De ce fait, force est de constater que dans certaines écoles publiques les élèves n’ont pas atteint la moitié des programmes et d’autres mêmes n’avaient pas évalué faute d’enseignants pour surveiller et même pour corriger.
Ce matin, on verra le ministre en charge de l’Education nationale, accompagné des cameras de l’ORTM faire le tour de certains centres d’examen pour donner le coup d’envoi des examens du DEF. Et confirmer que tout va bien. Sic !
Le Ministère de l’Education Nationale connaissant toutes ces réalités a maintenu la date des différents examens de fin d’année, tout simplement pour convaincre les partenaires techniques et financiers sur la bonne santé de l’école malienne. Dans la même manœuvre, ceux qui doivent soulever le lièvre, à savoir le corps enseignant et les différents syndicats se maintiennent dans un silence de carpe. Car, c’est le moment pour eux de se faire de la fortune, à travers les primes des surveillances, des secrétariats et de l’argent gagné autrement.
Un tel comportement des décideurs de l’école est inquiétant pour l’avenir de notre pays. Après, on criera sur tous les toits, dans les résolutions des ateliers et autres forums que les élèves n’ont pas de niveau. Comment peuvent-ils avoir de niveau si les décideurs ne pensent qu’à leur propre personne. Une autre plaie de la démocratie