Le parti de Tièblé Dramé, ne cesse de compter le nombre de morts en République du Mali. Chaque attaque contre les forces de sécurité, avec son lot de morts et de blessés, constitue une occasion pour l’opposant Tiéblé Dramé et son parti, le PARENA, de critiquer le pouvoir « IBK » qu’ils traitent d’ « incapable à gérer le pays ».
Tièblé Dramé et son PARENA, ont une idée pour gagner les élections présidentielles au Mali : c’est le décompte macabre. Chaque Malien tombé sur le champ de l’honneur, est une occasion pour Tièblé Dramé et son parti, de se nourrir de haine. Plus une sortie de cet opposant, sans un rappel du nombre de soldats tués ou blessés sur le champ de la bataille contre le terrorisme. Tièblé Dramé justifie cela par l’incapacité du régime actuel, à gérer le pays.
Cet homme espère ainsi gagner la confiance des électeurs et se faire élire président de la République. L’instrumentalisation de la crise au Mali à des fins politiciennes, constitue le plus grand danger pour les Maliens. En effet, l’opposition malienne, en panne d’idée fédératrices et constructives, a opté d’instrumentaliser la crise du nord. Son cheval de bataille, c’est l’insécurité liée au terrorisme. Chaque sortie publique des membres de l’opposition, est une occasion pour rappeler le nombre de morts. Sur ce chapitre, le maître, c’est Tièblé Dramé. Ne pouvant compter sur un appareil politique solide, l’homme utilise et instrumentalise les médias qu’il connait bien, pour influencer l’opinion des Maliens. Cette opposition, ou cet opposant (Tiéblé Dramé) qui est dans la négation continue, ne voit et ne croit en aucun changement notoire dans ce pays sous le régime « IBK ». « Rien ne va » : c’est l’expression commune aux membres de l’opposition. Alors, tant que des Maliens continueront de tomber sur le champ de l’honneur, sacrifiant leur vie pour que des gens comme eux puissent vivre, cet opposant et son groupe, pourront se réjouir. C’est dommage que la rancœur et la haine puissent occulter le vrai débat politique auquel aspirent les Maliens.