Le Conseil des ministres du jeudi 1er juin a approuvé la décision d’abrogation du décret de nomination du Directeur Général de l’APEJ, Amadou Cissé. Après trois ans à la tête de cette structure stratégique de la promotion de l’emploi des jeunes, Amadou Cissé, selon nos sources ne doit pas s’attendre au repos souhaité. Car, on lui attribue de nombreuses casseroles, qu’il aurait trainées avec son mentor, l’ancien ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, Mahamane Baby. Au nombre desquelles l’utilisation d’un prêt de plus de 400 millions octroyé par la BMS. Une somme qui a pris une autre destination au détriment du financement des projets d’insertion professionnelle des jeunes du pays. D’aucuns estiment même à des milliards les fonds gérés en déphasage de toute orthodoxie par l’ancien DG de l’APEJ. Et les résultats des enquêtes et audits réalisés par des structures de contrôle, dont le Bureau du Vérificateur Général (BVG) en font foi, mais qui n’ont pas produit de suite en raison du poids politique de l’ancien tenant du portefeuille de l’Emploi et de la Formation Professionnelle. Les mêmes eaux continueront-elles à couler sous les ponts ?
Evidemment pas, car l’actuel chef de ce même département, Maouloud Ben Kattra, s’est donné comme mission de mettre fin à la coulée d’eau en mettant un bouchon à la vanne ouverte par certains protagonistes du secteur de l’Emploi au Mali. En sa qualité d’ancien président du Conseil d’Administration du FAFPA, doublé de son statut d’ancien responsable syndical, il ne doit pas souffrir d’atouts pour agir vite.
Malamine Koné du Groupe Airness: De la Panthère à la vache maigre !
Ce n’est qu’un secret de polichinelle, notre compatriote Malamine Koné (qui reste toujours une fierté nationale) ne boxe plus sur le ring des poids lourds. De même il n’émerge plus parmi les poids plumes du monde des affaires, où il ne fait plus mouche dans le domaine des équipements. Originaire du cercle de Niéna (région de Sikasso), ancien champion de boxe et grand équipementier avec sa marque ‘’Airness’’, l’homme serait en une phase charnière de son évolution, si ce n’est une descente aux enfers. Pour preuve, de Paris à Bamako, les rayons ‘’Airness’’ ne drainent plus du monde (Ne doit on pas parler de fermeture de boutiques ?)
Sentant le vent tourner en sa défaveur, l’homme a ajouté une autre corde à son arc : faire de la politique pour lorgner le sommet. Pour ce faire, il a lancé sous le sceau d’association humanitaire en 2013, l’APS (Alliance pour la Paix et la Solidarité) qui organise des actions de solidarité à l’endroit des couches vulnérables, durant les fêtes religieuses et le mois de Ramadan. Dans la planification du patron d’Airness, c’est durant cette année (2017) que l’Association devrait afficher son vrai visage pour devenir un parti politique et prôné sa candidature pour Koulouba 2018. Selon nos sources, les responsables de l’APS ne voyaient pas les choses sous cet angle. C’est pourquoi ils ont été surpris de la décision de notre compatriote de ne financer aucune action humanitaire durant ce mois de Ramadan, sans la satisfaction de sa vision des choses. Et du coup, selon toujours nos sources, les deux parties auraient mis fin à leur collaboration, occasionnant la dissolution de l’APS, sanctionnée par la fermeture de ses bureaux à Bamako. La Panthère traverse une période de vaches maigres.
La Rédaction