Sous le thème « Protection du droit d’auteur et lutte contre la piraterie des œuvres littéraires et artistiques », le Bureau Malien du Droit d’Auteur (BUMDA) a célébré à l’instar des autres pays de la CEDEAO le jeudi 01 juin 2017 la journée du Droit d’Auteur. L’évènement était présidé par Boureïma Fofana, Conseiller technique au département de la Culture qui avait à ses côtés Alamouta Dagnoko, directeur de la Pyramide du souvenir et Aïda Koné, directrice du BUMDA.
Dans son intervention, Boureïma Fofana, affirmera que le Mali a fait un pas dans la lutte contre la piraterie, la récompense et la reconnaissance du talent. « Ce pas nous l’avions franchi » a-t-il déclaré. Avant de saluer toute la communauté des auteurs.
Selon lui, cette journée donne l’occasion aux auteurs de réfléchir sur les voies et moyens les plus idoines pour protéger les œuvres littéraires et artistiques d’une part, et d’autre part déterminer une stratégie à mettre en œuvre pour lutter efficacement contre la piraterie.
Pour lui, devant la persistance de la piraterie et surtout avec la nouvelle donne de la piraterie en ligne, il est plus qu’urgent pour les auteurs de faire preuve d’imagination et d’inventivité afin de préserver la créativité et les industries créatives fortement éprouvées par une conjoncture économique et financière difficile. Selon lui, pour combattre ce fléau les auteurs devront sans relâche engager des actions fortes.
Soutenant que le thème interpelle la conscience collective afin que soit trouvée une stratégie visant à mieux protéger les œuvres et à mieux redéfinir la lutte dans notre espace commun Boureïma Fofana, dira que la commémoration de cette édition 2017 coïncide avec l’adoption dans notre pays de la loi qui fixe le régime de la propriété littéraire et artistique.
Avant son application effective, dit-il, les artistes de tous horizons ont connu la longue et pénible marche des droits bafoués. Selon lui, malgré les difficultés, des résultats encourageants ont été atteints dans la lutte contre la piraterie des œuvres.
A ses dires, cette lutte demeure l’un des objectifs majeurs de l’observatoire Régional du droit d’auteur(ORDA) devenu aujourd’hui Observatoire régional de la propriété Intellectuelle (ORPIC). Dans cette dynamique il soutiendra que de gros efforts restent encore à faire notamment dans la lutte contre le piratage en ligne car le secteur du droit d’auteur, comme tout autre secteur d’activités est, de nos jours appelé à s’adapter à des environnements de plus en plus évolutifs enclins à la numérisation.
Par Moïse Keïta