Ce lundi 5 du sixième mois, les candidats du DEF iront mettre en exergues leurs efforts fournis durant cette année académique 2016-2017. Qu’en aura t-on pour toutes oeuvres accomplies relativement aux principes qui régissent l’éducation scolaire malienne?
Les éfforts des uns et des autres est à féliciter en ce qui concerne l’organisation de cette année scolaire. Même si dans le regard de l’odre il serait bien vu de les situer à une étape perfectible. On aurait presque tout vu lorsque le doute s’installait à un moment autour de l’organisation des examens. Ce qui est evidemment du aux differentes manifestions relatives aux tensions entre les autorités et les enseignants. Mais face à la volonté majoritaire, il serait à n’en point douter. Nous voici au 5 juin, nos jeunes frères et soeurs de la neuvième sont en phase de jauge de niveau.
A la rencontre des candidats dans certaines écoles, ce n’est pas seulement l’expression de satisfaction d’une année de peine qui s’ en va, mais aussi le rendez vous d’une bataille qui s’annonce; “ je suis prêt, mais j’ai juste un peu peur meme si ce n’est pas ma premiere fois”, nous confiait un éleve.
Attention aux resultats! la chute ou la hausse du taux de réussite ? L’avenir nous en dira plus.
L’année dernière, sur le plan general le taux était à 30,01% traduisant une baisse de près de 3% comparé à celui de 2015.
En effet, dans une interview accordée à nos confreres du journal L’Essor, le directeur du centre national des examens et concours de l’éducation(CNECE), M. Mohamed Maiga disait que “la chute du taux de réussite du DEF 2016 est due à la bonne organisation de la session de ladite année…”.
La grande inquiétude est celle relative aux courages des candidats. “j’ai peur, c’est comme si même si tu travailles bien les chances de reussir sont minimes, mais je continue de croire en mes efforts”; nous confiait un candidat.
Dans l’intention de procéder à une bonne organisation du DEF, près de 70% des candidats reprennent la classe. Mais le triste constat est que les autorités ne peuvent en aucune façon se laisser de l’éthique qui régit les examens et concours. Le courage des parents et la détermination des jeunes élèves seraient en gouffre attendant une solution idoine. “Il est très difficile à concevoir pour nous en tant que parents, de nous investir si dur et de voir nos enfants revenir plus d’une fois, on cherche à coomprendre si cela vient de nous…” nous disait un parent rencontré dans une école de la place.
Sans trop se précipiter, attendons de voir ce que nous promet cette année.
Yawo Atiah