Compte tenu des remous, certains pays frontaliers notamment le Mali, le Burkina et la Côte d’Ivoire ont décidé de suspendre l’application intégrale du règlement. D’autres raisons aussi évoquées dans des documents officiels, il est précisé que c’est en vue d’avoir une application concomitante dudit règlement conformément à la déclaration des ministres en charge des infrastructures et du transport routiers des Etats membres de l’UEMOA et de la Guinée du 23 septembre 2016 à Cotonou (Benin)…
Par conséquent, les dispositions antérieures demeurent en vigueur, à savoir : la tolérance de 20% et l’amende de 11.000 F CFA (lettre circulaire de Côte d’ivoire) la tonne excédentaire.
Au Mali, on est revenu à l’ancien prix. Ce qui voudrait dire que la taxation devrait revenir à l’ancien tarif 10.000 F CFA. Mais à la grande surprise, dans la mise en application il y a un surplus de 2000 F CFA d’où 12.000 F CFA. Pour quoi cette augmentation de 2000 F CFA si réellement les autorités disent se battre pour alléger les dépenses aux transporteurs et commerçants ? C’est là la grande question.