Après les examens du Certificat d’aptitude professionnelle (CAP) le 29 mai dernier, ceux du Diplôme d’études fondamentales (DEF), session de juin 2017, ont démarré hier sur l’ensemble du territoire national pour se terminer mercredi prochain. Il est bon de rappeler que le ministre en charge de l’Education a donné le coup d’envoi officiel des épreuves dans la cité des Balanzans.
Par ailleurs, il faut aussi préciser que le DEF est une attestation qui marque la fin des études au niveau fondamental. Il permet à l’élève de poursuivre des études secondaires. Pour cette année, on dénombre 258 102 candidats repartis entre 1 890 centres.
Rédaction, histoire, géographie, dictée et questions, mathématiques, sciences naturelles, physique-chimie, éducation civique et morale (ECM) et l’anglais sont les matières auxquelles seront soumis les candidats pendant les trois jours de l’examen.
Pour la rive gauche, ils sont 34 955 candidats, inscrits sur la liste. Le centre « Mamadou Konaté 2è cycle II » enregistre 130 candidats dont 52 filles, repartis entre 5 salles, sous la férule de 10 surveillants, appuyés par des forces de sécurité. Ce centre a été choisi par le secrétaire général du ministère de l’Education nationale pour apprécier le déroulement des épreuves.
A 8heures, le président du centre, David Coulibaly désigne un candidat pour sonner la cloche afin d’attirer l’attention des candidats sur le démarrage de l’examen. Et c’est dans la salle n° 1 de ce centre d’examen que le secrétaire général du ministère de l’Education nationale, Dr Moumine Traoré a donné le coup d’envoi du DEF, en ouvrant la première enveloppe contenant trois sujets au choix pour l’épreuve de rédaction. « Votre village ou quartier est confronté à une pénurie d’eau. Tu es chargé d’écrire au maire ou à une ONG pour trouver une solution à ce problème. Rédige la lettre en faisant observer les conséquences de cette crise d’eau sur les habitants », c’est le sujet I.
Le sujet II est lui formulé : « Dans le souci de rendre votre environnement propre, ton village ou quartier a organisé une journée de salubrité. Raconte ». Quant au sujet III, il est ainsi libellé : « Un de tes frères vivant dans une localité différente de la tienne est admis au concours d’entrée dans les Instituts de formation des maîtres (IFM). Adresse-lui une lettre de félicitations et de conseils ». Après le démarrage des épreuves, le secrétaire général du département de l’Education a fait le tour de quelques salles de classes du centre Mamadou Konaté pour prodiguer des conseils aux candidats. « Ayez confiance en vous ! Travaillez ! ça se passera très bien et bonne chance », s’est-il adressé, en ces termes, aux candidats.
Il faut préciser que la rédaction qui dure deux heures doit être suivie des épreuves d’histoire et de géographie dans la matinée et de dictée et questions, dans l’après-midi. Pour la journée d’aujourd’hui, les candidats composent en mathématiques et en sciences naturelles. Demain, ils seront évalués en physique-chimie et en anglais.
La feuille d’examen, le stylo, le brouillon et la carte d’identité scolaire sont les seuls instruments de travail, autorisés dans la salle d’examen. Cette disposition a été clairement expliquée aux candidats. Déjà, à la veille de l’examen du DEF vers 23 heures 30, des jeunes filles candidates s’affairaient dans le quartier de Boulkassoumbougou à la recherche de sujets. Il faut donc prendre rapidement les dispositions pour contenir ces rumeurs de fuite.
Pour avoir le cœur net sur le bon déroulement des épreuves, notre équipe de reportage a sillonné d’autres centres d’examens, notamment de la rive droite de Bamako. Il s’agit des centres d’examen de l’Ecole fondamentale de Sabalibougou et de celle « Kalaban-Coura II ».
Dans ces établissements, les épreuves se déroulaient dans le calme et la sérénité sous la vigilance des surveillants et des forces de sécurité. Aucun retard et aucune absence encore moins un incident, n’avait été enregistré, nous ont confié Mahamoudou Cissé et M’Paya Diamountènè, respectivement directeur national adjoint du Centre d’animation pédagogique (CAP) de Baco-Djikoroni en supervision et président du centre d’examen « Kalaban-Coura II ».
Le directeur de cabinet du gouverneur du District de Bamako, Abdrahamane Tangara, l’inspecteur général en chef de l’inspection générale de l’éducation (IGEN), Mamadou Kéïta, le directeur du Centre national des examens et concours de l’éducation (CNECE), Pr Mohamed Sidda Maïga, la directrice de l’Académie d’enseignement de la rive gauche, Mme Koné Rokiatou Dia, ont aussi fait le tour de quelques centres d’examen avec le secrétaire général du ministère en charge de l’Education.