Les épreuves du Diplôme d’études fondamentales ont démarré ce lundi 5 juin au Mali, particulièrement à Kidal, dans le nord du pays. Les candidats composent pour la première fois depuis le début de la crise sécuritaire en 2012.
Ils viennent de Tessalit et de Kidal. « Le sujet était abordable, ça s’est bien passé. J’ai fait de mon mieux », a déclaré Alazma Wallet Amoumane, une candidate de Kidal, après l’épreuve de rédaction.
Dans l’unique centre d’examen de la région, le responsable académique assure que tout se passe bien. « Nous avons 72 candidats parmi lesquels il y a 16 candidats réguliers et 56 candidats libres dont 30 filles. Il n’y a pas de difficulté majeure, nous sommes dans le timing. Tout se passe bien. La sécurité est assurée par la CSMAK (Coordination sécuritaire des Mouvements de l’Azawad à Kidal, ndlr). Le Centre national des examens et concours a mis à la disposition de l’académie tout ce qu’il faut pour organiser cet examen », a indiqué Ibrahim Ag, directeur de l’Académie d’enseignement de Kidal.
Au Mali, plus de 500 écoles sont fermées dans les zones touchées par l’insécurité, selon un rapport du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU publié en avril dernier.