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Me Kassoum Tapo répond aux opposants à la révision constitutionnelle : « Ce n’est pas parce que qu’il y a une difficulté sur une partie du territoire qu’on doit renoncer aux élections »
Publié le mardi 6 juin 2017  |  mali24.info
Conférence
© aBamako.com par Androuicha
Conférence de presse du Ministre des droits de l`Homme et de la réforme de l`Etat
Bamako, le 06 juin 2017. Le Ministre des droits de l`Homme et de la réforme de l`Etat , Me Kassoum TAPO a animé dans les locaux de son département, une conférence de presse sur la révision constitutionnelle adoptée par l`Assemblée Nationale le 3 juin dernier.
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Est-ce qu’IBK pourra recouvrer l’intégrité territoriale avant le referendum du 9 juillet ? La question a été adressée au ministre des droits de l’Homme et de la Réforme de l’Etat lors d’une conférence de presse ce mardi, 6 juin, sur le processus de révision constitutionnelle entamée par l’Etat malien. . La question a trait à l’article 118, alinéa 3 de la Constitution qui interdit toute procédure de révision de la Constitution quand il est porté atteinte à l’intégrité territoriale du pays. La question fait débat au sein de l’opinion publique
« En réalité ce débat a eu lieu sur l’opportunité même de la révision de la loi fondamentale en cette période. Je pense que c’est une question importante appréciée par la Cour constitutionnelle, gardienne de la constitution et de la procédure même de la révision », a dit Me Kassoum Tapo répondant à la question.

Pour le ministre des droits de l’Homme et de la Réforme de l’Etat, si aujourd’hui on ne pouvait pas réviser la Constitution à ce motif, la Cour constitutionnelle l’aurait indiqué. « On n’aura pas organisé pas mal de scrutins depuis 2013, s’il n’y avait pas eu d’élections présidentielles (en 2013). Je pense qu’on en serait pas là aujourd’hui et pourtant la situation était la même », a-t-il dit reconnaissant qu’il y a eu des régions où, on n’a pas pu malheureusement organiser d’élections en raison des difficultés : « Mais cela n’a pas empêché de reconnaitre au plan national et international, la crédibilité de ces élections », se défend le ministre.
Pour Me Tapo, « ce n’est pas parce que qu’il y a une difficulté sur une partie du territoire qu’on doit renoncer aux élections » et d’enchérir que la question est un ‘‘faux débats’’. « Je pense qu’il ne faut pas exagérer, les terroristes sont un peu partout dans le monde », a conclu le ministre qui a défendu le projet de révision devant l’Assemblée Nationale
Dily Kane
mali24
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