Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Mali: le Comité de suivi veut un retour de l’armée à Kidal avant le 20 juin
Publié le mercredi 7 juin 2017  |  RFI
Patrouille
© AFP par PHILIPPE DESMAZES
Patrouille de l`armée malienne et française à Goundam
Patrouille de l`armée malienne et française entre Goundam et Tombouctou
Comment


Au Mali, la 18e session du comité de suivi de l’accord de paix d’Alger s’est achevée mardi 6 juin. Un calendrier ambitieux a été dévoilé par son président Ahmed Boutache. Il inclut le redéploiement de l’armée malienne à Kidal avant le 20 juin.

Un retour de l’armée malienne à Kidal avant le 20 juin, date anniversaire des deux ans de l’accord de paix d’Alger. Voilà le souhait, ambitieux, des parties signataires.

Alors ce sera évidemment un retour symbolique dans le cadre du Mécanisme opérationnel de conjoint (MOC), qui fera patrouiller ensemble des ex-rebelles, des membres de la Plateforme et des militaires de l’armée régulière donc.

Un premier pas, même si pour l’instant aucune de ces trois entités ne dispose d’armes lourdes pour défendre les zones dans lesquelles elles sont déployées.

Elles réclament que ce soit l’ONU qui leur fournisse. Une aberration, selon Ahmed Boutache, le président du comité de suivi. « Ce qui aggrave cette aberration, c’est le fait qu’on dise aujourd’hui qu’on donnera des éléments avec des armes légères pour le MOC de Kidal, mais qu’ensuite, il faudra que les forces de la Minusma et de Barkhane viennent protéger le MOC. Mais alors à quoi sert-il ce MOC, s’il faut qu’on assure sa protection, alors que sa mission première est d’assurer lui-même la sécurité des biens et des personnes dans la région où il est implanté ? », souligne-t-il.

Tensions avec la CMA

Le président du Comité de suivi est également revenu sur son échange, très vif, avec les ex-rebelles qu’il accusait d’entraver le processus de paix. Il y a quelques semaines, Ahmed Boutache avait vilipendé les ex-rebelles qui refusaient alors de libérer le camp militaire n°1 de Kidal, comme cela était pourtant prévu.

Commentaires