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CAN 2019 : Préparation des aigles, la polémique !
Publié le mercredi 7 juin 2017  |  L’Essor
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© AFP par JUSTIN TALLIS
Séance d`entrainement des aigles du Mali à Port Gentil
Séance d`entrainement des aigles du Mali à Port Gentil avant d`affronter l`Egypte.
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Le sélectionneur national, Alain Giresse et ses joueurs ne sont pas contents des conditions d’hébergement et de préparation de l’équipe. Ils l’ont dit dès la première séance d’entraînement qui s’est déroulée, lundi au stade Modibo Keïta

Le Mali joue contre le Gabon, le 10 juin prochain, au compte de la première journée des éliminatoires de la CAN, Cameroun 2019. Après une semaine de stage au Maroc, l’équipe nationale a regagné Bamako, le dimanche 4 juin, vers 1h du matin. 24h plus tard, c’est-à-dire lundi, le capitaine Yacouba Sylla et ses coéquipiers sont entrés à l’internat à l’hôtel Micasa, avant d’effectuer leur première séance d’entraînement, vers 17h, au stade Modibo Keïta. Presque tous les joueurs convoqués par le sélectionneur, Alain Giresse étaient présents à cette première séance d’entraînement. Seuls les deux joueurs du TP Mazembé, le défenseur, Salif Coulibaly et l’ailier gauche, Adama Traoré, manquaient à l’appel.

Les deux «retardataires» devaient rejoindre le groupe, hier. Mais si le sélectionneur national s’est réjoui de la présence de la quasi-totalité des joueurs sélectionnés, il n’a pas, du tout, apprécié l’état de la pelouse du stade Modibo Keïta et les conditions de préparation de l’équipe. «Je suis, ici, dans des conditions d’entraînement que je n’ose pas qualifier», martèlera Giresse dès son arrivée au stade Modibo Keïta. «Aujourd’hui, la réalité, ce sont les conditions dans lesquelles nous allons nous entraîner et préparer l’équipe. Pour le moment, c’est ma principale préoccupation.

Le match contre le Gabon, je l’ai en tête mais il n’est pas d’actualité. Il y a autre chose à faire. Pour jouer un match, il faut le préparer dans les meilleures conditions possibles. Malheureusement, ce n’est pas le cas», critiquera l’ancien milieu de terrain des Bleus. «Si la semaine doit se dérouler ainsi, il ne faut pas s’étonner du résultat. Il faut savoir ce qu’on veut. Nous ne sommes pas dans les conditions, mais on nous demande des résultats», enfoncera Alain Giresse.

Le capitaine des Aigles, Yacouba Sylla, appuie les propos de son entraîneur et se lamente des conditions de préparation et d’hébergement du groupe. «L’état du terrain est très dangereux pour nous. La pelouse est impraticable», lancera-t-il. «Malgré tout, nous sommes très contents de venir représenter le pays. Nous avons un match important mais il faut qu’on arrive à le préparer dans les meilleures conditions. Le match est déterminant pour la qualification. Le Gabon est un concurrent direct», poursuivra le capitaine de la sélection, avant de conclure : «Je n’ai pas été à Kabala.

Tout ce que je sais, c’est que l’hébergement n’était pas au niveau avant notre arrivée. Nous voulons juste travailler dans de bonnes conditions. Le Mali est un bon pays, c’est dommage qu’on se tire dessus et que les gens en pâtissent». Pourquoi, le sélectionneur national a-t-il choisi le stade Modibo Keïta, alors que le match se joue au stade du 26 Mars ? Pourquoi l’équipe n’est pas allée à Kabala pour y effectuer son stage ? L’explication du directeur national des sports et de l’éducation physique : «La pelouse du stade Modibo Keïta n’est pas prévue pour les joueurs. La pelouse de Kabala est deux fois meilleure que celle du stade Modibo Keïta. Contrairement aux propos tenus par certaines personnes, le centre de Kabala n’est pas délabré.

Il répond à toutes les conditions optimales pour permettre à une équipe nationale de s’entraîner et de préparer un match», dira Ibrahim Fomba. «Pour les matches à l’extérieur, l’Etat est prêt à se plier en quatre pour faire héberger l’équipe, même dans des hôtels 5 étoiles. Mais, pour les matches à domicile, les conditions que l’Etat peut leur offrir, c’est Kabala», ajoutera le directeur national des sports et de l’éducation physique, en révélant que les membres de la Fédération malienne de football (FEMAFOOT) avaient accepté d’annuler la réservation de l’hôtel, avant de se raviser, après l’arrivée des joueurs. «J’ai été surpris de voir les joueurs à l’hôtel. C’est un désaveu pour l’Etat.
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