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18è session du Conseil de suivi de l’Accord : Beaucoup de points positifs
Publié le mercredi 7 juin 2017  |  L’Essor
Démarrage
© aBamako.com par A.S
Démarrage des travaux de la 15ème réunion du Comité de suivi de l`accord d`Alger.
Bamako, le 30 janvier 2017. Des travaux de la 15ème réunion du Comité de Suivi de l`Accord d`Alger ont débuté à Bamako
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Après la clôture des travaux de la 18è session du Comité de suivi de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali (CSA), son président Ahmed Boutache et le représentant adjoint politique de la Mission multidimensionnelle intégrée pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), Davidse Kœn, ont co-animé hier une conférence de presse au Grand Hôtel. Après avoir salué la mise en place des autorités intérimaires et des collèges transitoires dans les cinq régions concernées, l’installation du Mécanisme opérationnel de coordination (MOC) à Gao, les préparatifs pour l’installation du MOC de Kidal, la tenue de la Conférence d’entente nationale, l’adoption par l’Assemblée nationale de la loi sur la révision constitutionnelle, le président du CSA pense que des étapes importantes ont été franchies dans la mise en œuvre de l’Accord qui permettent de réaliser des avancées significatives. «Aujourd’hui, ce qui reste à faire, c’est d’assurer l’effectivité du fonctionnement des autorités intérimaires d’une part, et d’autre part, de veiller à ce que l’ensemble des mécanismes sécuritaires des MOC soient mis en place le plus rapidement possible, notamment à Kidal et à Tombouctou», a souligné Ahmed Boutache. Pour ce qui concerne Kidal, il a noté que les préparatifs sont en place, la MINUSMA ayant signé un accord avec la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) pour libérer le camp n° 1 de la ville qui sera ensuite réhabilité par la mission onusienne. Ahmed Boutache a également salué la récente fixation du calendrier des élections par le gouvernement qui coïncide avec le deuxième anniversaire de la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger. Il a dit qu’il était impératif que les services de base puissent de nouveau être assurés à Kidal. De même, a ajouté Ahmed Boutache, il est également naturel que le gouvernement reprenne sa place dans cette région, avec la présence effective des autorités administratives et des forces armées maliennes. « C’est l’objectif fondamental de l’Accord. Il faut qu’il y ait le MOC pour assurer la sécurité des biens et des personnes », a estimé le diplomate algérien. Par ailleurs, le président du CSA a expliqué que l’autre chronogramme qui s’étalera sur une période un peu plus lente est celui qui consiste à faire un inventaire de l’ensemble des actions qui n’ont pas pu être réalisées pendant les deux années précédentes (période intérimaire). Il s’agit, a-t-il précisé, du domaine sécuritaire, du DDR (démobilisation, désarmement et réinsertion), de l’intégration, du développement économique, social et culturel, du retour des services sociaux de base, etc. Comme pour résumer les progrès réalisés dans la mise en œuvre de l’Accord, deux ans après sa signature, Ahmed Boutache a confié : «les parties maliennes se sont appropriées l’Accord et le processus de sa mise en œuvre ; c’est un acquis de taille. Elles sont donc en parfaite symbiose pour pouvoir réaliser tout ce qui n’a pas pu l’être jusque-là. Dès lors, elles travaillent dans une ambiance de plus grande confiance et de meilleure coopération». Par rapport à la désignation de l’observateur indépendant, le président du CSA a annoncé la mise en place d’un groupe de travail, présidé par le représentant spécial de l’Union africaine (UA) pour le Sahel, Pierre Buyoya. « Il y a déjà un portrait-robot de l’observateur indépendant qui a été établi sur la base d’un certain nombre de critères. Une liste de personnalités sera soumise à examen très probablement lors de la prochaine session du CSA », a-t-il indiqué. Pour sa part, le représentant adjoint politique de la MINUSMA a soutenu que son organisation contribue significativement à la stabilisation à travers le retour de l’État. Il a rappelé que la MINUSMA apporte également des soutiens aux autorités intérimaires, aux patrouilles mixtes, au CSA et au processus de réconciliation. «Nous sommes ici pour assister les parties maliennes dans le processus de paix», a dit Davidse Kœn.

Massa SIDIBÉ
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