L'Elysée a confirmé ce samedi 23 mars, qu'Abou Zeid, l'un des principaux chefs d'al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), avait effectivement été tué lors d'affrontements avec les armées françaises et tchadiennes dans l'Adrar des Ifoghas, au nord du Mali. Selon un communiqué de l'Elysée publié ce samedi 23 mars, la disparition d'Abou Zeid « marque une étape importante dans la lutte contre le terrorisme ».
Selon un communiqué de l'Elysée publié ce samedi 23 mars 2013, le chef jihadiste Abou Zeid serait décédé lors d'affrontements dans le nord du Mali. Retour sur la vie de celui que la présidence présente comme « l'un des principaux chefs d'Aqmi », dont la disparition « marque une étape importante dans la lutte contre le terrorisme ».
Abdelhamid Abou Zeid, de son vrai nom Mohamed Guedir, âge : 46 ans
Il est selon la justice algérienne, originaire de Debded à la frontière algéro-libyenne. Issu du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) algérien, il a été formé à la lutte armée dans les maquis de Kabylie. Abdelhamid Abou Zeid était l'un des émirs d'al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) pour le Sahara. Réputé dur, il était l'homme d'Abdelmalek Droukdel le chef d'Aqmi et le concurrent direct de l'autre homme fort Mokhtar Belmokhtar. Avec sa disparition, c'est le mouvement jihadiste au sud du Sahara qui est fortement désorganisé. On le dit analphabète mais redoutable organisateur qui sait défendre ses intérêts financiers.... suite de l'article sur RFI