Sport15è édition du meeting grand prix d’athlétisme CAA BAMAKO 2017: Gina BASSE Gambie et Arthur CISSE RCI, les plus rapides du sprint dames et messieurs
A Bamako, le 3 juin dernier, au stade Modibo Kéïta, il n’y avait pas des championnats d’Afrique en athlétisme. Mais, de jeunes athlètes, très ambitieux, qui lorgnent du côté du podium africain ou qui ont glané des médailles dans des compétitions internationales comme les Jeux africains et les derniers Jeux islamiques à Bakou en Azerbaïdjan. C’est au sprint dames et messieurs que le public fut émerveillé par les talents de Gina Basse de la Gambie au 100 et 200m où elle a réalisé 11’’75 et 23’’44 et d’Arthur Cissé de la Côte d’ Ivoire sur les mêmes distances avec un temps de 10’’29 et 20’’77 qui ne sont pas mal déjà pour les compétitions internationales futures.
La Fédération malienne d’athlétisme FMA en collaboration avec la Confédération africaine d’athlétisme CAA et l’appui de la Fédération internationale des associations d’athlétisme dont le sigle en anglais est IAAF, a organisé cette 15è édition du Grand prix qui a enregistré la participation d’une soixantaine d’athlètes venant du Burkina Faso, Benin, Côte d’Ivoire, Congo, Gambie, Mali, Niger, Sénégal et Zimbabwe. Une série B, réservée aux athlètes locaux pour leur émulation, a aussi été programmée en marge de la concurrence des cracks de la série A. Pour se donner plus de chance de médaille dans cette compétition à domicile, le bureau fédéral de la FMA conduit par Mme Sangaré Aminata Kéïta a fait appel deux de nos expatriés en la personne de Djénèbou Danté pour le 400 et le 200m et Mamadou Chérif Dia au triple saut. Il a également impliqué des compétences venant de l’intérieur et de l’extérieur du Mali. Du matériel technique performant ont été utilisé pour plus de fiabilité aux performances. La direction du Grand prix a été confiée à Boubacar Faye.
Les duels n’ont pas manqué dans cette 15è édition qui a vu la participation massive des athlètes Sénégalais ; notamment au 400m dames où Danté, sous l’applaudissement du public et poursuivi de trop près par Amina Seyni du Niger n’a pu franchir la ligne d’arrivée. Elle s’est écroulée dans son emportement. L’opposition au triple saut de Mamadou Chérif Dia du Mali et Abba Badji du Sénégal, auréolé de sa médaille des récents Jeux islamiques, a retenu toutes les attentions des quelques inconditionnels de la discipline mère, l’athlétisme. Pour battre le Sénégalais, Chérif a battu son propre record national qui est passé de 16,50 à 16,59m. Badji s’est contenté d’une deuxième place. Mais dans l’ensemble, le Sénégal a manqué moins de deux podium. Même au lancer de Javelot homme, où les Gaïndés n’étaient pas jadis attendu, a été enlevé par Djibril Sarr avec un jet de plus de 65 m quand notre Moctar Djigui national ne franchit presque plus 60 m. Au saut en Longueur dames, l’inusable Yah Souko Koïta (avec près de 20 ans de saut dans les jambes et une médaille de bronze aux Jeux africains d’Alger en 2007) a réussi une deuxième place sur un bond de 5,73m derrière la Sénégalaise Sangoné Kandji, certainement plus jeune (5,93m).
D.SANGARE