Le chef de mise en examen est tombé hier soir au palais de justice de Paris. Et c'est sans surprise l'« association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste » qui a été retenue contre le ressortissant français fait prisonnier dans le nord du Mali. Celui-ci avait été capturé au début du mois dans les combats entre militaires français et tchadiens d'un côté et les islamistes d'Aqmi et du Mujao, de l'autre.
Son nom n'a pas été rendu public mais on sait qu'il a 37 ans, qu'il est né en Algérie, qu'il habitait Grenoble, dans le sud-est de la France, juste avant de rejoindre les islamistes armés dans le nord du Mali. Il a trois enfants mais vit séparé d'eux et de son épouse depuis plus de six mois.
De son histoire personnelle, on a aussi appris qu'il avait, par deux fois, sollicité sur dossier un poste d'adjoint de sécurité, ce qui est en France une fonction d'auxiliaire de police. La Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) où cet islamiste radical a été interrogé depuis son retour en France, en début de semaine, en sait sans nul doute bien plus sur son parcours et notamment sur la logique ou non de son engagement combattant.... suite de l'article sur RFI