De quel type aurons-nous besoin comme dirigeant à l’issue des élections en 2018 ? Certainement cette question taraude déjà les cervelles d’un certain nombre de citoyens. La question n’est pas d’avoir quelqu’un sur la colline du pouvoir, mais quel type d’homme ? Quelles sont les qualités et les compétences faut-il que cet homme ait pour prétendre diriger l’ensemble du peuple malien ?
A regarder de près, tous ceux et celles qui ont soit l’envie d’être candidat ou qui ont déjà leurs dossiers de candidatures ou affuté leurs armes de presque tous les partis traditionnels, le citoyen malien se pose bien la question : qui parmi ces hommes peut-il nous gouverner ? Nous les connaissons tous, nous les avons vus agir. De sorte qu’à la fin le citoyen malien raisonnable tombe dans la facilité en accordant sa voix à l’un de ces candidats, pour ne pas rester sans dirigeant.
Aujourd’hui encore ce sont ces mêmes hommes qui cherchent à prendre le peuple malien en otage en développant des élucubrations politiques pour les uns, et émotionnelles, personnelles et égoïstes pour les autres. Pourquoi avoir attendu le peu de temps qui reste pour se lever pour l’organisation du referendum en vue d’un changement constitutionnel? Jusques à quand chers politiciens duperont le peuple, de le prendre en instrument pour des fins politiques ?
Vouloir diriger un pays, ne relève pas d’un déterminisme idéologique. C’est plutôt un appel auquel on répond conséquemment. Pour y’aura-t-il tant de candidats pour 2018? Peuvent-ils affirmer en âme et conscience qu’ils sont motivés par le seul souci de servir ce pays ? Le combat politique pour un leadership de qualité n’est pas veule, il n’est pas non du mercantilisme.
L’homme de qualité dont aura besoin le Mali en 2018, est un homme qui se préoccupera moins de la situation de sec comptes bancaires. Il ne se préoccupera pas d’honneur personnel, il ne se mettra pas dans la dynamique de créer des opérateurs économiques en sa faveur… Ce sera un homme intègre dans le sens noble de l’expression. Intègre dans ses propos, intègre dans ses faits et gestes quotidiens.
Il n’aura qu’un seul souci : servir les maliens et les maliennes. L’expression de ce service commencera par son initiative de remettre le système éducatif au travail, de favoriser un véritable esprit de recherche et de créativité. Les intellectuels qui ont brillé par la bassesse et le manque de déontologie continuent de faire la cour au pouvoir et se laissent manipuler par lui.
Ils ne se rendent pas compte que le pouvoir est corrupteur et qu’il finit par dégrader la qualité et l’objectivité de leur savoir. Qui brillera comme l’étoile de l’aurore aux élections de 2018 ? Bienvenue à toi, étoile du matin qui redonne espoir et nous remplit d’espérance. Par ta lumière, les maliens marcheront et vivront.