Alors que gens s’apprêtaient à l’Iftar (rupture du jeun) dans la Cité des Askia le samedi 03 juin 2017, après une journée de terrible de chaleur, une découverte macabre allait leur couper l’appétit car dépassant de loin tout entendent humain : la découverte du corps sans vie d’un bébé de 5 mois dans la mare Aljanabandja, au 4e quartier de Gao. La nouvelle a vite fait le tour de la ville comme un cyclone.
Samedi le 03 juin 2017, vers le coucher du soleil, alors que les gens vaguaient à leurs dernières occupations sous la canicule avant l’heure de la rupture du jeûne après des journées, nouvelle toute stupéfiante s’est répandue. Un bébé âgé seulement d’au maximum 5 mois venait d’être découvert mort dans la marre d’Aljanabandja à Gao. Et cela en plein mois de ramadan dans une ville réputée religieuse.
Cette marre, jadis, a toujours suscité des interrogations auxquelles les personnes âgées n’ont jamais voulu répondre. Jusqu’à une époque encore, chaque année, un enfant y perdait la vie la vie. Est-ce un sacrifice rituel aux ancêtres pour afin cette marre ne disparaisse avec l’ensablement et surtout l’avancée vertigineuse des ordures déposées tout au tour ? Ou est-ce un châtiment de la part des djinns qu’on disait habités le milieu par le passé ? Qu’est-ce qui peut être à l’ origine de ce décès ? Une question que bon nombres de personnes se posent encore dans la cité des Askia. Une chose est sûre, affirment certains, si une tierce personne n’a pas amené l’enfant mort ou vivant là où il a été retrouvé, il ne pourra jamais se retrouver tout seul dans cet endroit.
La cause du décès reste inconnue. Des points de vue continus à diverger sur le sujet. Certains parlent d’un enfant sacrifié par les charlatans tandis que dans l’esprit des autres, c’est le fruit d’une grossesse non désirée dont une femme voulait se débarrasser à tout prix. Mais, pourquoi alors n’avoir pas avorté ? Pourquoi avoir attendu 5 mois après la naissance alors qu’elle pouvait l’abandonner à la naissance devant une structure sanitaire ou d’accueil ? En tout cas, l’hypothèse de l’abandon par la mère semble faire l’unanimité dans la Cité des Askia.
Quoi qu’il en soit, le corps a été transporté à la morgue de l’hôpital régional de Gao. Les forces de l’ordre, particulièrement la police, a ouvert une enquête le dimanche 4 juin pour retrouver la mère du nourrisson.
Certaines femmes emploient tous les moyens, mêmes illégaux et contraires à la religion musulmane, pour chercher des enfants tandis que d’autres n’en ont cure. Paradoxe de la vie, quand tu nous tiens !