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Chronique société : Changement vestimentaire des filles au mois de Ramadan : Ah ! Hypocrisie quand tu nous tiens
Publié le jeudi 8 juin 2017  |  La Lettre du Peuple
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Bientôt, le carême musulman atteindra sa vitesse de croisière. Mieux vaut tard que jamais. Comme l’on a coutume de le dire dans le jargon éducatif, la répétition est pédagogique. C’est aussi l’une des meilleures méthodes pour transmettre le savoir. Ce faisant, loin d’être des donneurs de leçons ou de se considérer comme le grand imam de la Mecque, nous estimons que notre sursaut peut être utile.

Car, elle vise à susciter la réflexion sur certains comportements qui sont visibles durant le Ramadan et dont nous qualifions d’hypocrisie de la part des personnes qui s’adonnent à ces pratiques. Le Coran dit que le mois de ramadan est un moment rare pour s’approcher de Dieu en lui demandant pardon pour tous les péchés commis. Au Mali, beaucoup pensent comme si c’est le seul mois où il est recommandé d’appliquer à la lettre l’islam. En témoignent des pratiques et comportements qui, à la limite, résultent du fanatisme. C’est par exemple, le changement vestimentaire des filles et jeunes femmes pendant cette période de jeûne. Dans le milieu scolaire, ça devient le nouveau style. Ah ! Hypocrisie, quand tu nous tiens. Le hic est que dès le lendemain de la fête, ces filles reprennent leurs habillements habituels qui laissent à désirer et au mépris des principes de l’islam. Et pourtant, selon la religion musulmane, le genre doit s’habiller de sorte que les parties sensibles ne puissent faire l’objet d’attirance. Dans nos familles, le constat est réel et rare sont les chefs de familles qui osent lever le petit doigt pour imposer le principe, avant, pendant et après le mois de ramadan. Ma sœur, détrompes-toi, Dieu sait tout de toi. Ouvres tes yeux, car l’hypocrisie ne sert que les hommes. Ce que le SAINT CORAN recommande et enseigne est très clair et précis. Un tronc d’arbre a beau fait cent ans dans l’eau, il ne devient jamais un caïman. Sachons raison garder.



Moussa Koné

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