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Situation sécuritaire au nord du Mali : Le mouvement « IRGANDA » créé
Publié le jeudi 8 juin 2017  |  L’express de Bamako
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La paix et la sécurité à l’intérieur du pays et dans la sous-région restent fortement menacées. Depuis janvier 2012, le Mali a été confronté à une crise sociale, institutionnelle et sécuritaire sans précédent qui l’a ébranlée dans ses fondements mêmes. Chaque fois, on assiste à la création des groupes, soit pour se défendre ou pour d’autres causes. En effet, la communauté de la culture songhaï vient aussi de créer son mouvement « IRGANDA » qui veut dire « notre territoire » en français. Au cours d’une conférence de presse avec les hommes de Médias, le Président dudit Mouvement, Ousmane Issoufi Maiga, ancien Premier ministre a donné des explications sur les tenants et les aboutissants de ce nouveau Mouvement.

La déclaration des cadres des communautés de culture Songhaï en date du 14 mai 2016 précise ceci : « nous, cadres, des communautés de culture Songhaï, tenant compte des conséquences des incertitudes géopolitiques et géostratégiques et face aux menaces permanentes et programmées contre l’existence même de notre terroir et de nos populations, nous décidons de : « défendre notre patrimoine historique, nos intérêts moraux, socio-culturels et économiques dans un Mali unique, laïc, républicain et démocratique.



Il convient d’abord de préciser ce que c’est que ce mouvement, il n’est ni un parti politique, ni une association à vocation lucrative, ni une association confessionnelle.

Le mouvement des communautés de culture Songhaï, « IR GANDA » est né. C’est un mouvement pacifique, il s’est créé pour sauvegarder notre culture et assurer l’intégrité territoire du Mali, la sécurité dans les régions du Nord, l’unité nationale et la cohésion nationale. Ce mouvement n’est pas un mouvement armé parce qu’il est représenté par l’écrasante majorité des populations qui constituent plus de 83%.

Le président Ousmane Issoufi Maiga a, dans son intervention, exigé à ce que les groupes armés de la zone soient désarmés, le retour de l’Etat malien, la promotion du vivre ensemble, le désenclavement du Nord. Il a laissé entendre qu’il est inacceptable qu’on qualifie le Nord du Mali d’Azawad. « La communauté telle que employée ici n’est pas synonyme de communautarisme, d’enfermement sur soi, de rejet des autres et d’accaparement de tout pour soi », a-t-il dit. Dans ses propositions de sortie de crise, il a exigé à ce que les bandits qui sèment la terreur soient arrêtés.

Il dira qu’au-delà de la résolution politique du conflit, le plus grand défi reste sans nul doute, celui de la mise en œuvre de l’Accord, issu du processus d’Alger et sa traduction en programme de développement incluant toutes les composantes de la société Malienne et garantissant les droits fondamentaux de tous les citoyens sans distinction aucune.

Fatogoma Coulibaly

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