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Koutiala : Le parti SADI renforce les capacités de ses élus en gouvernance locale
Publié le vendredi 9 juin 2017  |  Le Républicain
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© aBamako.com par A.S
Signature de la déclaration politique du groupe parlementaire FARE-SADI
Mali, Jeudi 6 février 2013. Signature de la déclaration politique du groupe parlementaire FARE-SADI
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La gouvernance, le foncier, la sécurité, la question des cartes Nina et des maliens de l’extérieur en passant par la révision constitutionnelle, l’opérationnalisation des 9 régions nouvellement crées, le traitement des maires et autres employés municipaux et en fin la résolution de la crise et de l’apaisement du climat social étaient, entre autres, des thématiques abordées lors des journées communales organisées, les 22 et 23 Avril 2017, à Koutiala par le Bureau politique du parti Sadi en collaboration avec le ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation.
A la faveur d’une conférence de presse animée, le jeudi 8 juin 2017, dans le cadre de la restitution de ces rencontres de Koutiala avec les élus communales, le président du Sadi, Dr. Oumar Mariko a indiqué que ces journées communales visaient à renforcer les connaissances des élus du parti pour leur permettre de jouer pleinement leurs rôles, de promouvoir la participation des citoyens longtemps exclus des processus de prises de décisions et du partage des fruits du travail social, des avantages du progrès économique, technique et culturel.
Selon le conférencier, Oumar Mariko, son parti s’est toujours investi inlassablement dans le travail fondamental et déterminant d’éducation politique par l’information, la sensibilisation, la formation des populations et le débat démocratique, afin d’assurer la prise de conscience scientifique de leur situation sociale et des enjeux qui déterminent leur devenir, leur mobilisation et leur action autonome, seuls garants du changement social réel et de la maîtrise de leur destin.
Parlant de la gouvernance, le conférencier a relevé que les élus du parti constatent l’incapacité du président de la République et ses collaborateurs à faire face aux défis qui sont imposés à notre nation à savoir : les scandales politico-financiers dont l’immobilisme, l’injustice, la corruption, l’insécurité généralisée. Concernant la révision constitutionnelle, selon M. Mariko, les élus expriment leur opposition au projet de la révision constitutionnelle en cours et attirent l’attention sur le fait que l’intégrité territoriale de notre pays est fortement remise en cause, situation incompatible avec toute révision constitutionnelle.
A l’en croire, ils insistent sur le fait que l’insécurité généralisée au Mali, la montée des revendications sociales, les tensions politiques nées du mépris et de l’arrogance du régime, ont créé une situation délétère sur le front social peu propice à des débats sereins que requiert la révision de la constitution. Selon Dr. Oumar Mariko, les élus engagent le gouvernement à rendre opérationnelle les régions de Bandiagara, Douentza, Nara, Nioro, Kita, San, Dioïla, Bougouni et Koutiala avant les prochaines élections municipales. «Il s’agit là d’un devoir de justice».
A l’issue des débats, dira-t-il, les participants ont recommandé aux élus Sadi notamment, de concevoir et d’exécuter les activités communales de façon transparente, inclusive, démocratique avec la pleine participation des populations ; de respecter scrupuleusement le cadastre foncier, de veiller au respect strict des domaines publics et d’associer les dépositaires de la tradition à toutes les activités de gestion des terres ; de lutter sans concession contre la corruption, la spéculation foncière ; de s’approprier des textes fondamentaux de la décentralisation ; de renforcer la collaboration avec les bureaux des sections et des coordinations de leurs circonscription afin d’inaugurer un nouveau type de gestion locale conforme aux aspirations et aux intérêts des populations.
Moussa Dagnoko
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