Dans le cadre de la célébration de la Journée communautaire du droit d’auteur, le Bureau malien du droit auteur (Bumda) a organisé, le jeudi 1er juin 2017 à la Pyramide du souvenir, une conférence débat sur la protection du droit d’auteur et la lutte contre la piraterie des œuvres littéraires et artistiques.
Cette rencontre qui était présidée par Boureima Fofana, conseiller technique au ministère de la Culture a enregistré la présence de Mme Diallo Aïda Koné, directrice du Bureau malien du droit auteur ; Alamouta Dagnoko, directeur de la Pyramide de souvenir et plusieurs artistes.
Cette journée Cédeao du droit d’auteur est célébrée chaque 28 mai de l’année par les pays membre de la communauté économique d’Etat d’Afrique de l’Ouest (Cédeao) afin de lutter contre la piraterie des œuvres littéraires et artistiques. Pour cette année, notre pays a retenu comme thème national “Protection du droit d’auteur et lutte contre la piraterie des œuvres littéraires et artistiques”.
C’est sur l’intervention du représentant du ministère de la Culture que la cérémonie a débuté. Il souligne que c’est avec un regard nouveau et un enthousiasme mesuré qu’il prend part à cette journée d’échanges et de réflexion sur les droits des créateurs de l’esprit à l’occasion de la célébration de la Journée communautaire du droit d’auteur inscrit à l’agenda du 28 mai de chaque année. Avant d’affirmer que cet enthousiasme s’explique certainement par l’avancée que les responsables culturels sont en train de faire au Mali avec le vote à l’unanimité, le 11 mai 2017 par l’Assemblée nationale, de la loi fixant le régime de la propriété littéraire et artistique.
Il ajoutera que “cette journée commémorative est l’occasion pour nous de réfléchir sur les voies et moyens les plus idoines pour protéger nos œuvres littéraires et artistiques d’une part et d’autre part elle nous incite à déterminer une stratégie à mettre en œuvre pour lutter efficacement contre la piraterie…Le thème vise à interpeller notre conscience collective afin de trouver une stratégie visant à mieux protéger les œuvres et à mieux redéfinir la lutte dans notre espace commun. Le choix d’un tel thème au Mali s’explique aisément car cette année la commémoration de la journée coïncide avec l’adoption de la loi fixant régime de la propriété littéraire et artistique”.
Loi fixant régime de la propriété littéraire et artistique
Au cours de cette conférence débat, les cadres du Bureau malien du droit d’auteur ont expliqué aux artistes le contenu de la loi fixant régime de la propriété littéraire et artistique adopté le 11 mai 2017 dernier par l’Assemblée nationale du Mali. Selon eux, cette loi est constituée de 205 articles répartis en sept titres. Elle contribuera à augmenter les revenus des créateurs en améliorant leurs conditions de vie et de travail.
Toujours selon eux, la loi fixant régime de la propriété littéraire et artistique aura un impact significatif, entre autres, sur l’accroissement de la contribution du secteur de la Culture au PIB, la promotion de la culture malienne en favorisant son rayonnement international, la création d’emplois pour résorber le chômage des jeunes et l’accès des aveugles et des personnes ayant des difficultés de lecture de l’information et pour la lecture.
Les missions du Bumda ont été aussi expliquées aux artistes dont la plupart, visiblement, méconnaissaient plusieurs aspects.