Dans la continuité des festivités de la 18ème édition de la quinzaine de l’environnement, une table ronde a été initiée à l’intention de la société civile. Regroupant les acteurs de la société civile de toute appartenance confondue, cette table ronde s’est tenue le mercredi dernier dans la salle des réunions du Mémorial Modibo Keita. Au cours de la rencontre, il a été question de la participation de la société civile à la « COP22 » et l’impact des énergies renouvelables sur les changements climatiques.
Pour la circonstance, deux conférenciers sous la modération de M. Mahamadou Farka Maïga, ont entretenu l’auditoire durant quelques heures sur les thèmes choisis. Le premier conférencier qui est un expert des énergies renouvelables, Dr Ibrahima Togola, a éloquemment avancé les avantages que celles-ci peuvent avoir sur l’environnement. Dans un premier, il a évoqué le leadership de certains pays tels que la Chine, les USA et l’Allemagne dans la promotion des énergies renouvelables.
Quant aux pays au Sud du Sahara, dont le Mali, l’expert fera comprendre qu’ils ont beaucoup d’atouts dans ce secteur. Mais il leur manque de vision et de capacité politique.
Le deuxième conférencier s’est appesanti sur la participation de la société civile à la « COP22 ». De son avis, l’apport de celle-ci est déterminant, voire indispensable. Parce que seule la société civile peut influencer les décisions politiques. « Par son rôle d’actrice en termes d’information et de sensibilisation peut contribuer à minimiser émissions des gaz à effet de serre sur la planète » a souligné Bréhima Diarra.