En ne faisant aucun commentaire, ni sur la mort d'Abou Zeid - pourtant ressortissant algérien - ni sur les combats, Alger reste dans la ligne qu'elle s'est fixée depuis le début de la guerre au Mali, mélange de diplomatie prudente et de coopération technique. «Si aucun responsable ne s'exprime sur le sujet, c'est parce que l'Algérie a choisi de ne pas être partie prenante dans ce conflit» rappelle un proche de la présidence. Sans refuser son aide aux Français (autorisation de survol du territoire par les avions, fermeture de la frontière, échanges de renseignements), les autorités algériennes campent sur leur position en faveur d'une solution politique. «Parce qu'on ne peut pas traiter le terrorisme dans une région de 250.000 kilomètres carrés de grottes et de pierres par l'envoi d'un corps expéditionnaire», martèle Mourad Goumiri, président de l'Association des universitaires algériens pour la promotion des études de sécurité nationale.... suite de l'article sur Le Figaro