La grande majorité de nos artères sont en ce moment dans un état de dégradation très avancé. Nos routes sont par endroits impraticables. La saison des pluies est venue aggravée une situation existante depuis des mois. Circuler aujourd’hui à travers les voies bitumées de la ville de Bamako, relève d’un véritable parcours du combattant. Habitant en commune VI, nous parlons d’un cas précis.
A l’occasion du sommet Afrique France, le tronçon allant de la Cour d’Appel du Mali en commune VI au stade du 26 mars avait fait l’objet de travaux d’aménagement par les structures spécialisées du ministère des transports, de l’équipement et du désenclavement. Le ouf de soulagement des usagers de cette voie n’aura été que de courte durée. Avant l’ installation de la saison des pluies, la dégradation de cette voie a été à l’origine de nombreux accidents. Par ces temps de pluies la situation n’est pas reluisante et ne fait pas honneur à notre capitale. C’est une voie principale d’entrée et de sortie de la ville des 3 Caïmans. Quelques mois après le sommet Afrique France cet axe est dans un état de délabrement incompréhensible et inacceptable. Le ruissellement des eaux pluviales pose problème chaque année dans cette partie de la commune VI avec la non fonctionnalité et le curage de certains caniveaux. Le goudron n’est plus praticable. Et quand un gros porteur dépasse une petite voiture, l’on a peur qu’il ne se renverse celle-ci à cause des grands sillons suite à l’affaissement du bitume à ces endroits.
Le ministre en charge de ce secteur attendra-t-il qu’une catastrophe se produise sur ce tronçon pour effectuer une visite ? En tout cas ce tronçon mérite un temps soit peu, que l’on si intéresse afin d’éviter aux usagers un jour, le pire.
D’accord pour le désenclavement de l’intérieur mais pensons à mettre en état les grandes voies de la capitale où la circulation est assez dense. Aujourd’hui, une visite du réseau routier du district de Bamako par le ministre de tutelle est nécessaire et urgente. Tiémoko Traoré