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Pour exiger la révocation du doyen de la FSEG: Le SYNESUP observe une grève du 13 au 14 juin prochain
Publié le lundi 12 juin 2017  |  Mali Sadio
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Alors que les négociations pour matérialiser les accords signés pour mettre fin à la grève du syndicat de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique commencent ce matin avec la tutelle, les militants du SYNESUP ne décolèrent pas contre leur collègue, le professeur Ousmane Papa Kanté, doyen de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion FSEG, accusé de pratique anti pédagogique. Pour forcer le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique à le relever, le syndicat va observer une grève.

Il nous revient de sources jugéescrédibles que c’est ce matin que le syndicat de l’enseignement supérieur et le Ministère du même nom se rencontrent ce matin pour donner suite à l’accord signé pour soigner les conditions de vie des membres dudit syndicat. Le dossier n’est pas des moindres en termes d’argent car, on estime selon de bonnes sources, le nombre total des enseignants du supérieur, tous grades confondus àun effectif de 1566. Les professeurs titulaires sont estimés à 105 ; 233 maitres de conférence ; 210 maitres assistants ; 1018 assistants chargés d’encadrer 76.228 étudiants dans les cinq universités du Mali et les grandes écoles.

Quant aux chercheurs, on dénombre au total 396 dont 49 directeurs de recherches ; 21 maitres de recherches ; 45 chargés de recherches et 281 attachés de recherches. Ces chiffres ne prennent pas en compte les vacataires. Mais il semble que le feu couve encore et que la rencontre se fait dans un contexte de guéguerre. Le syndicat entend obliger le Ministèreàdémettre le doyen de la FSEG et pour cela il va observer une grève allant du 13 au 14 juin prochain.

Il est reproché au professeur Kanté d’avoir raméàcontre-courant pendant la grève qui a duré du 4 avril au 17 mai dernier en continuant ses examens pendant que les autres membres du syndicat étaient en grève. Il est soupçonné d’avoir recruté des mercenaires en lieux et places des titulaires pour faire ses examens. Pire à la fin de la grève, le professeur Kanté auraitsollicité des policiers pour empêcher l’accès du campus aux grévistes.

Or, selon notre source, Ousmane Papa Kanté est un récidiviste. L’an passé selon un de ses collègues, il a observéunilatéralement des semaines de grève pour des raisons pécuniaires. Vrai ou faux, il est soupçonné de vente de notes. Puisqu’il semble bénéficier d’une protection de la hiérarchie car, depuis l’an passé qu’il était dans viseur du syndicat, il n’est nullement inquiété. Un bras de fer en perspective.

Cheick Tidiane THERA
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