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Devoir citoyen : CRI 2002 lance la réflexion sur le projet de révision constitutionnelle
Publié le lundi 12 juin 2017  |  Le Sursaut
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Pour jouer sa partition dans la réforme constitutionnelle, en cours dans notre pays, le mouvement CRI 2002 a organisé une conférence-débat, le jeudi 8 juin dernier à la Maison des Ainées. Portant sur le thème « CRI 2002 engage la réflexion, et l’action, pour la consolidation de la démocratie au Mali à travers le traitement du passé », la conférence était animée par le président de CRI 2002, Dr Abdoulaye Sall, ancien ministre. La rencontre a mobilisé plusieurs journalistes, des chefs de quartier de Bamako, les pionniers et les associations partenaires de Cri 2002.
« CRI 2002 engage le réflexion, et l’action, pour la consolidation de la démocratie au Mali à travers le traitement du passé », tel était le thème de la conférence-débat organisée par CRI 2002, le jeudi dernier, sur le projet de révision constitutionnelle, qui sera soumit au référendum le 9 juillet prochain.
Dès l’entame de ses propos, le principal conférencier Dr Abdoulaye Sall ancien ministre et président de CRI 2002 a rappelé que la constitution est la loi fondamentale autour de laquelle s’organise la démocratie.
A ce titre, d’après lui, elle est à la fois une « latence » pour le citoyen que nous sommes, et une permanence pour l’Etat du Mali qui selon lui, est sous une double contrainte. A savoir, dit-il, celle de ne pas être libre de ses mouvements, et celle d’être dirigé par des représentants élus à qui cette même constitution a donné compétence pour le faire.
Selon le conférencier notre pays a connu trois constitutions depuis son accession à l’indépendance dont: la constitution de la première République du 22 septembre 1960, la constitution de la deuxième République du 02 juin 1974 et la constitution de la troisième République 25 février 1992.
Pour guérir les mémoires, selon Dr Abdoulaye Sall, le traitement du passé doit passer forcement par des piliers que sont : le droit de savoir, le droit de vérité, le droit à la justice, le droit aux réparations, et les garanties de non répétition.
Enfin en perspectives pour un Mali, un indivisible et apaisé le conférencier Dr Sall a proposé la mise en place d’un dispositif et système de veille et d’alerte pour la démocratie, la paix, l’unité, la réconciliation nationale, la cohésion sociale, au niveau national et au niveau des collectivités territoriales qui sont au nombre de 761 dont 703 communes.
Mais aussi, l’organisation des campagnes vigoureuses d’information, de sensibilisation, de formation et de mobilisation citoyennes et civiques au niveau national et au niveau de ses collectivités territoriales.
Et la fixation dans la constitution d’une date intangible pour l’investiture du président de la République, comme c’est le cas dit-il, dans toutes les grandes démocraties. Pour lui, cette règle a comme avantage de fixer un cap, d’assurer et de garantir, la régularité des élections dans des délais constitutionnellement établis, visibles, lisibles, évaluables et contrôlables par les citoyens.
Par Jean Joseph Konaté
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