Referendum Constitutionnel : Test grandeur nature avant 2018 ?

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Publié le mardi 13 juin 2017 | Providentiel

© aBamako.com par A S
Le premier conseil des ministres du gouvernement Abdoulaye Idrissa MAIGA
Le premier conseil des ministres du gouvernement Abdoulaye Idrissa MAIGA s`est tenu à Koulouba le Dimanche 16 Avril 2017.

Le vote référendaire du 9 juillet 2017 subsiste aux passions. Les partisans du Oui à la nouvelle Constitution et ceux du Non s’activent avec la dernière énergie pour remporter au soir du 9 juillet la victoire. Rien qu’à voir les réseaux sociaux, ils s’enflamment comme jamais. Chaque camp sort une ingéniosité dans la communication pour faire prévaloir sa position. Les groupes parlementaires de l’opposition comme la majorité ont chacun défendu leurs positions face à la presse. Ces deux rencontres avec les hommes de médias se sont déroulés à la Maison de la presse.
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Dans certains cas, on estime que les mots ou images vont au-delà des pensés. Pis, ils sont exagérés et frôlent les attaques personnelles ou des insultes gratuites. Cela est facilement remarquable chez les partisans du Non.
Ils profèrent des propos haineux à l’endroit des dirigeants actuels du pays. On ne sent aucune analyse objective. La plupart d’entre eux n’ont même pas lu les modifications apportées. Pour ceux qui se rappellent, c’est exactement comme le cas du code de la famille. Beaucoup de gens se sont soulevés sans portant prendre connaissance avec le texte. Ils ont été téléguidés très souvent par les ont dit ou même des allégations mensongères.
C’est ce même scénario qui se dessine présentement. Il revient à l’Etat de mener une large campagne d’information en direction des populations surtout le monde rural et dans toutes les langues nationales. Il est connu que le milieu rural vote plus que la ville Bamako. Les villes surtout comme Bamako sont naturellement frondeuses. Cela est ordinaire dans toutes les villes africaines. Dans tous les cas, l’Etat ne doit pas lésiner sur les moyens pour se faire entendre par les populations.
C’est une belle occasion pour le Rassemblement pour le Mali (RPM), la Convention de la majorité présidentielle (CMP) et même pour le président IBK de tester leur cote de popularité. Par ricochet se faire une idée des élections de 2018. Donc, c’est un test grandeur nature pour IBK et toute la majorité présidentielle.
S’il remporte ce referendum par un Oui confortable, il pourrait dormir tranquille. En a-t-il conscience ? Certainement oui. Dans la gestion d’un pays il revient souvent de prendre des décisions difficiles et même impopulaires. L’essentiel c’est d’avancer avec sérénité.
La même remarque est valable pour l’opposition. Elle joue son avenir dans ce scrutin. Puisque elle fait plus de bruit "inutile", elle a intérêt à opposer un "niet" au risque de perdre toute confiance des Maliens. Ce qui est plausible puisque dans ses rangs, on voit des frondeurs de toujours. Ils n’ont jamais su reconnaitre les avancées du pays. Pour eux, tout est noire. Rien de positif, ils sont toujours dans des critiques stériles.
Irelie Dara

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