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Art et Culture

Le cinéaste malien Daouda Coulibaly: «Wulu remonte aux racines du terrorisme»
Publié le mercredi 14 juin 2017  |  RFI
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© Autre presse par DR
Le cinéaste malien Daouda Coulibaly: «Wulu remonte aux racines du terrorisme»
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« Wulu » se déroule au Mali. L’histoire de Ladji, un jeune désabusé qui accepte de tomber dans le trafic de drogue pour s’en sortir, est au cœur de ce polar africain truffé d’action et d’ambiances imprégnées de la vie à Bamako. Le film jongle entre un portrait d’une certaine jeunesse africaine sacrifiée et la faillite de l’Etat provoquée par le trafic de drogue. Lors du Festival panafricain du cinéma Fespaco, le film a été couronné par le prix d’interprétation pour Ibrahim Koma. Ce mercredi 14 juin, il sort dans les salles en France. Entretien avec le réalisateur Daouda Coulibaly.

RFI : Dans la tradition des N’tomo, Wulu, le symbole du chien, est le cinquième et dernier niveau d’un rite d’initiation. Pourquoi ce titre ?

Daouda Coulibaly : Wulu, le niveau du « chien », est le niveau qui permet à l’homme de trouver sa place en société.

Pourquoi avez-vous placé le trafic de drogue et la corruption au centre de votre histoire ?

Le film parle des effets politiques du crime organisé, de l’ampleur que le crime organisé a prise en Afrique à travers le trafic de cocaïne. Et le film évoque cette jeunesse susceptible de s’y livrer. Une partie de cette jeunesse n’a pas eu accès à l’éducation, n’a pas eu les opportunités d’emploi qui leur permettraient de s’en sortir. Donc c’est une jeunesse susceptible d’être tentée par le crime organisé.

Dans le film, pourquoi faites-vous un lien entre le trafic de drogue, l’affaire Air cocaïne, la mutinerie et le coup d’Etat qui avait lieu au Mali en 2012 ?
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