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Une sortie médiatique sans détour du député CODEM de la Commune II : Hady Nianagadou charge le ministre Bathily
Publié le jeudi 15 juin 2017  |  Le 22 Septembre
Hady
© Autre presse par dr
Hady Niangadou
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Sa sortie médiatique a essentiellement porté sur sa structure politique, la révision constitutionnelle, son contentieux avec le ministre Bathily, les actions de sa Société « Banga immobilière » et le soutien à IBK en 2018
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L’honorable Hady Niangadou, député élu en Commune II, non moins 2ème vice-président à l’Assemblée Nationale était face à la presse hier mercredi à la Maison de presse. Entouré de sa famille politique, la CODEM, celui qui est aujourd’hui beaucoup cité dans le foncier s’est défendu d’une façon ferme et acharnée en dénonçant plutôt ses détracteurs de manquer d’amour pour le Mali.
Selon lui, la Société « Banga immobilière » dont il est le promoteur n’est nullement impliquée dans les malversations foncières comme l’on prétend alléguer. « Je défie quiconque, depuis 1960 nul n’a pu faire ce qu’on a pu faire en terme de logement avec 5100 logements à notre actif. En 9 mois, nous avons pu livrer 1000 logements », rétorque-t-il. L’honorable député de la commune II soutient qu’il est loin d’être un mauvais fils de ce pays ; qu’il est aujourd’hui à 518 millions d’investissements dans sa commune et s’il plait à Dieu d’ici 2018, il en sera à plus d’un milliard.
Par rapport à son contentieux avec le ministre de l’Habitat, Mohamed Aly Bathily, l’honorable Hady Niangado reconnait que ce dernier a gagné le procès contre lui jusqu’à la Cour Suprême, mais dénonce, cependant son refus de se plier à l’arrêt de l’instance judiciaire suprême. Il dit être victime de la cabale du ministre qui l’accuse à tort jusqu’à l’hémicycle prétextant que ses titres sont dans le domaine aéroportuaire.
Le ministre Bathily se livre, selon lui, à des incitations dont le pays n’a pas besoin. C’est pendant plus de quatre ans que le ministre est en cabale contre lui, sans la moindre preuve de ses malversations foncières a t-il ajouté. Il dit défier quiconque à travers les services techniques de l’urbanisme d’aller vérifier les titres Banga immobilière, et que s’il s’avère que les propos du ministre sont vrais, qu’il renoncera à ses titres.
Il est revenu sur ce qu’il appelle « les méfaits des démolitions » sous le leadership du ministre Bathily en rétorquant que ceux qui l’applaudissent n’ont rien compris. Selon lui, le ministre Me Mohamerd Aly Bathily qui ne peut plus parler, sans faire des incitations à la violence, est de ceux-là qui sèment la division au Mali. Il dit redouter des gens dans l’entourage du Président de la République plus que l’opposition en raison de leur « incohérence ». et de leur manque d’amour pour le Mali.
Parlant de sa famille et de sa vision politique, l’honorable Niangado dira qu’il est élu CODEM, secrétaire général de la section II de Bamako. Mais avec cinq députés membres du groupe parlementaire APM et trois vice-présidents à l’AN, son parti qui est dans la majorité, cinquième force politique aux élections présidentielles et quatrième aux municipales n’a qu’un portefeuille, le Sport, dans le gouvernement AIM.
Mais qu’ils ont accepté d’être dans le gouvernement et le soutenir pour le Mali, la cohésion, le développement et la paix. C’est pourquoi nous avons accepté. Selon lui, ce n’est plus une question de RPM, IBK, Soumaila, mais une question du Mali. Sur le soutien du Président de la République en 2018, il dira que celui-ci ne s’est pas encore prononcé officiellement, mais qu’au moment venu il le soutiendra. « Même si j’avais voté pour Soumaila Cissé en 2013, je soutiens IBK aujourd’hui l’homme pour sa vision », a-t-il déclaré.
Sur la révision constitutionnelle, l’honorable Niangado est a rappelé le bien-fondé du « OUI » au referendum. Pour lui, voter le OUI, c’est pour le Mali et non pour IBK, avant d’ajouter que l’opposition qui a apporté 37 amendements dans la loi constitutionnelle a déjà accepté la révision de la Constitution de 1992. Mais ne pas voter le OUI lors du référendum, c’est aussi un droit démocratique et légitime pour l’opposition a-t-il conclu.
DK
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