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Quinzaine de l’environnement : SECO-ONG sensibilise sur une gestion rentable des terres
Publié le jeudi 15 juin 2017  |  Le 22 Septembre
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A chaque quinzaine de l’environnement, Seco-Ong accompagne le ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du développement durable (MEADD), en organisant des activités. La conférence débat tenue le mardi dernier s’inscrit dans ce cadre. Pour la circonstance, elle est financièrement assistée par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et le Programme Micro Financement du Fonds pour l’Environnement Mondial (PMF/FEM). C’était à la Maison du partenariat de Bamako autour du thème : «Affectation des terres, place des pratiques agricoles pour un environnement protégé ».
Le premier conférencier du jour, M. Molobaly Samaké, ingénieur d’agriculture s’est appesanti sur le changement d’affectation des terres, une source de dégradation et d’émission des gaz à effet de serre (GES). Aussi, il ferra comprendre que notre pays est confronté au phénomène de la désertification dont les effets ont fortement affecté l’équilibre des écosystèmes sur environ 51 % de son territoire. Ces effets entrainent entre autres, une perte de terres arables et une forte baisse de productivité.
Pour Molobaly Samaké, les sols et les végétaux conservent trois fois le volume de carbone présents dans l’atmosphère de notre planète. Pour ce faire, le défrichage et la dégradation sont tels que ces importants puits de carbone se transforment en une source majeure d’émission de gaz à effet de serre. C’est pourquoi, « les stratégies de lutte contre les pratiques agricoles non durables visent à prévenir la dégradation des terres, restaurer les terres et réduire le besoin de nouvelles conversions des terres et les forêts vierges » a-t-il expliqué. M. Samaké a également invité « les agriculteurs à réduire les émissions de GES, à accroitre la séquestration de carbone et maintenir des stocks de carbone à la surface et dans le sol avec un coût modeste tout en améliorant la production alimentaire et les conditions de vie afin de les adapter à certaines pratiques et stratégies agricoles ».
Dramane Diarra, en qualité de deuxième conférencier a axé son intervention sur l’agriculture en tant que solution de lutte contre les dérèglements climatiques, sans menacer la sécurité alimentaire De l’avis de cet ingénieur des eaux et forêts cela doit se faire par la mise en œuvre au niveau local de pratiques agricoles et de gestion des milieux favorables à la restauration des sols (à l’augmentation de leur stock de carbone organique), à la protection des sols riches en carbone et à la biodiversité. Pour lui, il faut un projet ambitieux pour changer les modèles de production en combinant la performance économique et environnementale, tout en augmentant la teneur en carbone stocké sous forme de matière organique dans les sols. Cela pourrait permettre de faire progresser la sécurité alimentaire ; d’adapter l'agriculture aux dérèglements climatiques, d’atténuer le changement climatique etc.
Soulignons que l’objectif recherché par l’organisation de la présente conférence débat est d’inciter les acteurs à s’engager dans une transition vers une agriculture productive, hautement résiliente, fondée sur une gestion adaptée des terres et des sols ainsi porteuse de développement durable dans le cadre de la protection de l’environnement.
Diakalia M DEMBELE
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