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Honorable Hadi Niagadou à propos du référendum : « Si le oui n’est pas voté, tout peut arriver »
Publié le jeudi 15 juin 2017  |  Le Pays
Hady
© Autre presse par dr
Hady Niangadou
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Le secrétaire général de la section II CODEM, Honorable Adi Niangadou alias Walaki, non moins 2ème vice-président de l’Assemblée nationale, a animé hier mercredi, à la maison de la presse, une conférence de presse, sur certaines questions brulantes de l’actualité.

A cette occasion, le 3ème vice-président du parti de la quenouille s’est entretenu avec les journalistes sur cinq sujets relatifs à son appartenance politique, sa vision de la révision constitutionnelle, le referendum, le litige qui lui oppose au ministre Mohamed Ali Batilly et sa position par rapport à une éventuelle candidature du locataire de Koulouba à l’élection présidentielle de 2018. La conférence presse s’inscrit dans le cadre de la restitution parlementaire initiée par l’honorable Niangadou.



En introduction, le secrétaire politique adjoint de la section II CODEM, Sadio Niakaté a campé le décor de la rencontre. Selon lui, la CODEM n’est pas un parti comme les autres.

D’entrée de jeu, le conférencier, Adi Niangadou a remercié le peuple malien pour avoir accepté l’accord pour la paix et la réconciliation nationale, gage de stabilité et de survie de la nation.

En ce concerne la révision constitutionnelle, il a salué l’esprit patriotique de l’opposition parlementaire qui a su apporter des amendements tout comme la majorité au projet de loi portant révision de la loi fondamentale de 1992. Pour lui, l’opposition jouant son rôle est dans son droit légitime de ne pas voter le projet et de ne pas soutenir le referendum. A ses propos, la révision de la constitution est une nécessité. C’est pourquoi, il s’est limité à l’importance de la COUR des COMPTES qui nous permet d’être en conformité avec les normes de l’UEMOA. « Quand il s’agit du Mali, donnons –nous la main. » dira Adi.

Parlant du referendum, le secrétaire général de la section II CODEM a laissé entendre « On ne vote pas le oui pour soutenir IBK, mais c’est pour assurer la stabilité du pays. C’est sauver le Mali. Votons le oui, pour permettre à nos élèves d’aller tranquillement à l’école. Nous devons soutenir le oui, pour permettre à nos pères et mères d’aller facilement et tranquillement dans les mosquées. Si le oui n’est pas voté, tout peut arriver. Le résultat du referendum reflétera les élections présidentielles de 2018.

Quant à une éventuelle candidature du président IBK à l’élection présidentielle de 2018, l’honorable Adi Niangadou, sans détour, a répondu à la positive. « Nous soutenons haut et fort cette option. On ne peut pas rester dans un gouvernement à un an des élections et se présenter contre ce même régime ».

Le clou de cette conférence a été le litige qui oppose le député CODEM de la commune II au ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat et des Affaires foncières. A cette occasion, Fustigeant la démarche du ministre, Adi a traité Batilly, de « démon, de menteur et d’indigne ». S’attaquant au ministre, l’honorable Niangadou de préciser que : « De 1960 à nos jours, personne n’a fait ce que nous avions effectué dans le domaine foncier. Sur 11300 logements sociaux, nous avons réalisé plus de 5000. Les titres de Banga Immobilière ne sont pas dans la zone aéroportuaire. Les propos de ce ministre résultent de la méchanceté. Batilly a menti devant l’Assemblée nationale. Ce ministre a légalisé le mensonge…. Avec ses injustices, Batilly défie et met en cause le mandat du président IBK ». Comme tout cela ne suffisait pas, il poursuivit en disant : « Batilly a dénaturé le projet espace vert de l’ACI 2000. Je sais à qui, il a vendu ses parcelles. Il doit s’expliquer sur conditions de ventes aux enchères des bâtiments de l’Etat. Moi Adi, je suis à plus de 518millions de CFA d’investissement en commune II. D’ici 2018, je dépasserai plus d’un milliards de CFA pour contribuer au développement de ma commune. Pendant ce temps, le ministre Batilly ne pense qu’à lui-même. Aujourd’hui, Batilly est entrain de construire une université à plus de 400millions de CFA. Qu’il nous dise d’où vient cet argent ? Moi Adi, je suis un républicain ». Dans les jours à venir, je vais décortiquer tous ces détails, a-t-il conclu.

Jean Goïta



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