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Mali : la capitale malienne paralysée à cause de l’arrêt des transports urbains en commun
Publié le mardi 26 mars 2013  |  Xinhua


© aBamako.com par A S
Transport routier: grève de SOTRAMA (Société de Transport du Mali)
Bamako, le 25 mars 2013. Les minibus en charge du transport urbain et péri-urbain ont observé un mot d`ordre de grève.


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BAMAKO - La capitale malienne, Bamako, est paralysée depuis ce lundi matin à cause de l’arrêt des transports urbains en commun, communément appelés Sotrama, au motif que certains chauffeurs ont été agressés par des habitants, suite à une augmentation du prix du transport, a constaté un journaliste de Xinhua.

Depuis jeudi dernier, les chauffeurs de Sotrama (muni Bus) ont augmenté de 50 FCFA le prix du transport, une décision qui n’a pas plu à des Maliens notamment ceux de Bamako.

Avant l’entrée en vigueur de la nouvelle mesure d’ augmentation, les syndicalistes avaient affirmé la semaine dernière que la ’’hausse des prix du transport est liée à l’ augmentation du prix du carburant’’ et les autorités nationales avaient affirmé ’’ne pas être concertées concernant cette hausse du prix du transport’’.

Pour manifester leur mécontentement, des habitants de la capitale, majoritairement jeunes, s’en sont pris ce lundi matin à des chauffeurs en les agressant et en brisant les vitres de leurs véhicules. Du coup, depuis 9 heures, on ne voit plus les véhicules de transport en commun dans la circulation routière à Bamako.

Dans l’après-midi, une réunion de crise s’est tenue entre les différents syndicats des transporteurs routiers et les autorités du district de Bamako, notamment le gouverneur et le maire.

Le gouverneur de Bamako, Gorges Togo, a déclaré à Xinhua qu’il a ’’espoir voir le bout du tunnel concernant cette affaire’’.

Le gouverneur a ajouté qu’il ’’préfère ne pas entrer dans les détails des décisions qui ont été prises lors de cette réunion de crise’’, puisqu’il est prévu que ses interlocuteurs (responsables des syndicats de transporteurs routiers) doivent rencontrer incessamment le ministre malien des transports et des infrastructures routières, le lieutenant-colonel Abdoulaye Koumaré.

Quant aux responsables des syndicats, ils ont indiqué également qu’ils doivent d’abord rencontrer le ministre, avant de se prononcer.

A la lumière des propos recueillis auprès de plusieurs clients, il ressort que ’’cette une augmentation de 50F CFA est brutale. Il fallait au préalable une sensibilisation. L’augmentation du prix du carburant ne dépasse pas les 15 FCFA. Donc ce n’est pas une raison valable, surtout que beaucoup d’entre nous dépendent de ces transports collectifs’’.

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