Au total se sont 258.219 candidats qui ont composé du 5 juin au 7 juin dernier près que sur l’ensemble du territoire national contre 234 693 en 2016 Soit une augmentation de 9.97%. Le nombre de centres d’examen est de 1980.
La bonne nouvelle est que Kidal, contrairement aux autres années, participe à cet exercice avec près de 72 candidats de Kidal et Tésalit dans un centre unique dont 16 réguliers (8 filles et 8 garçons). Ils sont 54 candidats libres dont 15 filles. Les examens du DEF ont aussi été lancés simultanément pour les candidats réfugiés en Mauritanie, à Bassikounou, au même titre que les candidats de l’intérieur, grâce à la collaboration des autorités mauritaniennes et de l’UNICEF. Ces derniers sont au nombre de 110.
Même si cette année les épreuves n’ont pas été émaillées de fraudes et de fuites des sujets, c’est au centre du Pays qu’on observe le plus déficit de participation aux examens. Certains centres n’ont pu composer car les salles ont été vidées par la situation sécuritaire très précaire. C’est le cas pour les centres de Kouakourou à Djenné et Youwarou où aucun candidat n’a répondu présent. Selon un spécialiste de l’éducation, certaines écoles ont fermé en pleine année scolaire entrainant ainsi la débandade des élèves suites à des attaques terroristes. Pour y remédier, il suggère au gouvernement d’organiser un examen spécial délocalisé au risque de voir le sort de ces enfants du Mali qui n’ont pas pu composer.
BAM