Cette conférence de presse a été introduite par son Secrétaire général adjoint, Sadio Niankaté, qui dans ses propos a dit que l’honorable Hady Niangado n’est pas comme les autres députés. Selon lui, cette conférence permettra de faire la restitution de dix ans de mandat de l’honorable Niangado en CII. Aux dires de M. Niankaté, l’honorable a investi plus de 500 millions de francs CFA en Commune II et il continue encore d’investir. Avant de souligner que Hady est le secrétaire général du Bureau consensuel de 63 membres de la section du parti CODEM en CII qui été mis en place la semaine dernière.
Sur la Révision constitutionnelle et le référendum du 09 juillet prochain, d’entrée de jeu, l’honorable Hady Niangado, a d’abord salué le peuple malien qui a accepté l’Accord pour la paix et la réconciliation signé entre l’Etat malien et les groupes armés il y a deux ans. « L’Accord a été applaudi par tout le peuple malien et la suite logique c’est d’adapter la Constitution à cet Accord », a-t-il rappelé. Donc pour l’honorable Niangado, il faut que le ‘’Oui’’ l’emporte lors du référendum du 09 juillet prochain. « Ce pas pour IBK ou pour le pouvoir que nous votons ‘’Oui’’ mais pour nous-mêmes et pour le Mali nous votons ‘’Oui’’», a-t-il estimé. A l’en croire cette constitution permettra à notre pays d’avoir la tranquillité et de retrouver la quiétude.
A ce point, il a signalé que l’opposition a été positive à l’Assemblée nationale. « Je les remercie aussi, car ils ont accepté la révision constitutionnelle parce que parmi les 43 amendements 43 proposés, 37 ont été acceptés », a dit l’honorable Niangado. Et d’argumenter qu’en proposant les amendements, cela signifie que l’opposition a déjà accepté la révision constitutionnelle. Pour lui, les partis de l’opposition se sont comportés en de véritables maliens car ils ont eu le sens élevé de la politique. Et d’ajouter qu’ils sont dans leur droit s’ils ne vont pas voter ce référendum. « Nous sommes dans la démocratie et chacun a pris son chemin. Ceux qui sont dans la majorité doivent défendre les idées du président de la République et doivent défendre le fondement de la majorité. Ceux qui sont dans l’opposition dignement peuvent aussi contribuer ou critiquer positivement ce qui se passe », a-t-il déclaré.
Concernant sa structure politique et sa position pour soutenir IBK en 2018 quand il serait candidat pour briguer un second mandat, l’honorable Hady Niangado n’a pas mâché ses mots en répondant aux questions des journalistes. Selon Hady, le CODEM n’est pas un parti nomade, que s’il ne soutiendrait pas IBK en 2018 et il devrait sortir de l’actuel Gouvernement.
Me Mohamed Aly Bathily n’est pas digne d’être un ministre d’Etat
Pour ce qui concerne le contentieux qui existe entre l’honorable Hady Niangado qui est aussi le promoteur de l’agence « Banga immobilière » et l’actuel ministre de l’Urbanisme et des Affaires foncières, Mohamed Ali Bathily, là encore le conférencier n’est pas allé avec le dos de la cuillère. A l’entendre, le ministre Mohamed Aly Bathily n’a pas honte car il a osé mentir devant les représentants de la nation, en disant que lui, Hady Niangado, possède des titres fonciers dans la zone aéroportuaire.
« Je lance le défi d’aller vérifier si les parcelles de Banga immobilière à Gonna sont dans la zone aéroportuaire. Si elles y sont, cela veut dire que j’ai menti et je serai qualifié comme un malhonnête. Mais si elles n’y sont pas, alors le ministre Bathily a menti et il sera malhonnête et il ne mériterait pas d’être un ministre dans notre pays », a-t-il vociféré.
Selon lui, au lieu que le ministre vienne raconter des « bobards » devant les députés, il devrait d’abord consulter ses techniciens pour s’informer. A l’en croire, le ministre Bathily est méchant, égoïste et egocentrique. « Il est venu au Ministère et il a eu la suspension. Il se permettait de faire plus de 2000 dérogations. Mais cette calomnie à son encontre n’est pas une dérogation, c’est plutôt légaliser le mensonge, d’être une crapule.
Il a eu plus d’une dizaine de milliards de francs CFA alors d’où sort cet argent », s’est-t-il interrogé. Avant d’évoquer certaines malversations de ministre Bathily notamment les parcelles vendues à l’ACI 2000 ; les Bâtiments d’Etat vendus et aussi la construction d’une Université privée à plus de 400 millions de francs à son nom.