Le mercredi 14 juin 2017 dernier, à la Maison de la Presse, le Promoteur de Banga Immobilière, 3ème Vice-Président du parti CODEM et non moins 2ème Vice-Président de l’Assemblée Nationale du Mali s’est prononcé sur cinq points relatifs aux préoccupations de l’heure notamment, le bras de fer foncier l’opposant au ministre Mohamed Ali Bathily.
“Me Bathily pour des besognes inavoués a fallacieusement situé mon titre dans la zone aéroportuaire. Ce que je conteste et déments être fondé. Car si toute fois c’était le cas, j’allais renoncer au titre. Je tiens à préciser que c’est l’Etat qui a immatriculé ce titre depuis 1997. Bathily a perdu le procès devant tout le monde c’est pourquoi il a accusé les magistrats de la cour suprême de tous les maux” a affirmé Hady Niangado, l’élu de la Commune II.
D’ajouter que c’est la Cour suprême qui a annulé la décision de Me BATHILY sur son titre foncier. ‘’C’est ainsi qu’il a fait un recours en révision qui s’est soldé par un nouvel échec. Malgré tout, il refuse de reconnaitre le verdict de la justice. Si un ministre ne connait pas ces paramètres il ne mérite pas le poste de ministre. C’est pourquoi je dis sans risque de me tromper que Me Mohamed Ali Bathily n’est pas digne d’être ministre des domaines de l’État et des affaires foncières’’ martèlera-t-il.
Les autres points ont porté entre autres sur la révision constitutionnelle, le référendum prévu pour le 09 juillet 2017, sa position politique en cas de candidature du Président Ibrahim Boubacar Keita à l’élection présidentielle de 2018 ainsi que sa structure politique.
A propos de la révision constitutionnelle l’honorable Niangado dira que l’opposition parlementaire a même accepté cette révision constitutionnelle car 37 des 42 amendements faits par elle ont été retenus dans le projet en question avant le vote des députés dans la nuit du vendredi 3 juin 2017. Selon le député Niangado la majorité comme tout bon citoyen doit voter oui pour le bonheur du Mali et des Maliens. “Nous allons tout mettre en œuvre pour y parvenir” indique-t-il.
En ce qui concerne sa position en cas d’éventuelle candidature pour un second mandat du Président Ibrahim Boubacar KEITA à la présidentielle de 2018 l’honorable a conclu que la majorité a décidé de lui soutenir jusqu’en 2018. A une année de la fin de ce mandat toute personne honnête et sincère doit le soutenir. Dans le cas contraire, quitter le gouvernement et ceux qui restent seront dans la dynamique de son soutien pour 2018. On ne peut pas vouloir une chose et son contraire. La CODEM n’est pas un parti caméléon, raison pour laquelle elle est dans le gouvernement. Si non elle aurait quitté le gouvernement depuis longtemps. La CODEM soutient toujours le Président IBK.