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FOCUS - Bagadadji: arrêt SOTRAMA interdit par les jeunes du quartier
Publié le mardi 20 juin 2017  |  L’Inter de Bamako
Sotrama:
© aBamako.com par Momo
Sotrama: le transport urbain de Bamako, la capitale du Mali
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Suite à vive altercation entre les syndicats des transporteurs de SOTRAMA et certains jeunes de Bagadadji (dont un mort), l’arrêt SOTRAMA a été interdit à tous les ‘’véhicules verts’’. La nature ayant honneur du vide, les marchands ambulants ont vite occupé l’espace qui servait d’arrêt aux transports en commun.
Où est donc passé l’Etat ? Où sont les Niaré et les Touré de la commune II ? L’espace (arrêt SOTRAMA serait-il la propriété des jeunes de Bagadadji ? Cette interdiction montre une fois de plus l’impuissance de l’Etat face aux agissements des jeunes de certaines familles fondatrices de Bamako.

Révision Constitutionnelle: l’effet Franc-maçon ?
Les Francs-maçons seraient prêts à tout pour satisfaire leur égo. La révision constitutionnelle est un pas que le Président IBK aurait allègrement franchi. Selon la secte Maçonnique même si tous les Maliens doivent laisser leur vie la Révision de la Constitution devra avoir lieu. La machine vers cette marche funèbre serait déjà à exécution.
L’Assemblée Nationale du Mali (les députés de la majorité présidentielle composée de soixante (60) partis politiques) a donné son quitus pour la révision. Le projet de loi est passé comme une lettre à la poste. Mais attention ? L’histoire et les faits sont là pour rafraichir les mémoires. Et on retiendra que c’est sous la 5ème législature que des (dés) honorables ont décidé de la partition de notre pays.


POINT DE MIRE
Le processus de la transition
Si les Américains ne font pas un effort extraordinaire et résolu pour comprendre ce qui se passe dans le monde complexe ou ils vivent, ils n’arriveront pas à mettre en œuvre avec la prescience, la patience et le manque d’illusion indispensables, la politique susceptible de promouvoir leurs intérêts et la cause de la liberté. L’histoire a doté les Américains d’une connaissance quelque peu instinctive du processus de la transition. Les Etats-Unis ont pris forme dans un continent pratiquement vide à partir de fondations sociales et politiques jetées par les Britanniques ; et les Britanniques qui sont arrivés dans ce pays au XVIIème siècle étaient issus d’une société déjà très avancée dans la voie de la modernisation. Il est vrai que certaines parties de leur expérience nationale ont pu aider les Américains à acquérir quelque aperçu du processus. En particulier, la lenteur avec laquelle le Sud-Américain est sorti d’un mode de vie traditionnel, avec les affres et les conflits qui en ont résulté, a pu éveiller l’attention sur les résistances désespérées qu’opposent aux exigences politiques, économiques et sociales de la vie moderne des réflexes et des modes de vie profondément enracinées. Dans l’ensemble, cependant, les Américains n’ont pas été profondément touchés par l’expérience de la transition. Ils ont appartenu à une société assez heureuse pour être «libres de naissance»: une société qui n’avait pas à lutter contre le poids des reflexes, des valeurs et des institutions inséparables d’une société traditionnelle. Il importe que les Américains comment maintenant à saisir ce que le passage d’une société traditionnelle à une société moderne signifie pour le peuple qui le subit.

SAGESSEBAMBARA
«S’il y a trois (03) puits, deux tirent à eux l’eau de celui du milieu. Deux (02) riches se plaisent mutuellement; le pauvre ne leur plait pas, il s’efforce de s’éloigner d’eux, pour que tous les deux se joignent.»


PORTRAIT
Christophe Colomb: découvreur du Nouveau Monde
Il fut d’abord et surtout un marin, né et élevé à Gênes, l’une des plus anciennes cités maritimes d’Europe. Christophe Colomb fit dès son jeune âge, plusieurs périples en Méditerranée où furent formés les grands marins de l’Antiquité.
À vingt-quatre (24) ans, un heureux hasard le conduisit à Lisbonne, centre des initiatives européennes dans l’Atlantique ; et là, alors qu’il était occupé soit à établir des cartes marines, soit à effectuer de longues traversées sous pavillon portugais, il conçut le grand dessein que peu de gens, à part les marins, pouvaient imaginer, et que personne, sauf un marin, n’était en mesure de réaliser.
Ce projet consistait tout simplement à atteindre «Les Indes», l’Asie orientale en naviguant vers l’ouest. Il lui fallut dix ans pour obtenir un appui et il n’exécutera jamais le plan qu’il s’était tracé car un vaste continent se trouva sur son chemin. C’est tout à fait incidemment que l’Amérique fut découverte par Colomb, et elle fut baptisée du nom d’Americ Vespuce qui n’est en rien responsable de sa découverte; nous honorons aujourd’hui Colomb pour avoir fait quelque chose qu’il n’avait jamais eu l’intention de faire, et il faut ajouter qu’il ne sut jamais exactement ce qu’il avait découvert.
Mais nous avons raison de l’honorer car aucun autre marin n’eut la persévérance, les connaissances et le cran nécessaires pour naviguer pendant des milliers de milles marins, sur l’océan inconnu, à la rencontre d’une terre.
L’histoire commence à Gênes avec les parents du découvreur : Dominique Colomb, un tisserand comme son père, et Suzanne, une fille de tisserand. Dominique appartenait à la classe moyenne de Gênes. Il était membre de la corporation étant, comme on le sait, l’équivalent médiéval des syndicats professionnels. Il possédait ses propres métiers et employait des ouvriers pour l’aider à fabriquer ses tissus de laine.
Apprécié par ses confrères, il fut élu à de petits postes dans la corporation, mais sa femme et ses enfants ne trouvaient en lui qu’un faible soutien financier. Il était de ces pères aimés de leurs enfants parce qu’ils savent fermer la boutique par une belle journée et les emmener à la pèche.
Ainsi, les bons côtés effaçaient les moins bons et Christophe appela «Saint-Dominique», le premier établissement européen du Nouveau Monde, d’après le nom saint patron de son père. Entre le mois d’août et le mois d’octobre de 1451, le jour exact est inconnu, Suzanne Colomb donna naissance à un fils qui fut prénommé Christophe.





NEOLIBERALISME ET MONDIALISATION DE LA GUERRE
Le projet hégémonique des USA
Le monde se trouve à une croisée des chemins dangereuse. Les Étasuniens et leurs alliés se sont lancés dans une aventure militaire qui menace l’avenir de l’humanité. De grandes manœuvres militaires et opérations clandestines de collecte de renseignements sont en cours simultanément au Moyen Orient, en Europe de l’Est, en Afrique subsaharienne, en Asie centrale et en Extrême Orient. La stratégie militaire USA OTAN comprend à la fois de grands déploiements sur des théâtres d’opération et des activités clandestines visant à déstabiliser des États souverains.
Le projet hégémonique des USA est de déstabiliser et de détruire des pays par toutes sortes de moyens : actes de guerre, opérations clandestines de soutien à des organisations terroristes, changement de régime et guerre économique. Ce dernier moyen comprend l’imposition de réformes macroéconomiques meurtrières imposées à des pays endettés, la manipulation des marchés financiers, la dégringolade manigancée de devises nationales, la privatisation de biens de l’État, l’imposition de sanctions économiques, la hausse de l’inflation et l’apparition de marchés noirs.
Les dimensions de ce programme militaire doivent être bien comprises. La guerre et la mondialisation sont intimement liées. Ces activités militaires et opérations de collecte de renseignements se font de pair avec un processus de déstabilisation économique et politique qui vise des pays en particulier dans toutes les grandes régions du monde.
Le néolibéralisme fait partie intégrante de cette stratégie en matière de politique étrangère. Il constitue le mécanisme de gouvernance de la déstabilisation économique. Depuis la crise asiatique de 1997, le Programme d’ajustement structurel (PAS) du FMI et de la Banque mondiale évolue vers la mise en place d’un cadre plus large qui nuit en définitive à la capacité des gouvernements des pays de formuler et d’adopter des politiques économiques et sociales nationales.
L’établissement de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), en 1995, a également contribué à la perte de souveraineté nationale, et les accords commerciaux mondiaux qui en découlent (Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement et Partenariat transpacifique) vont pour l’essentiel transférer la politique gouvernementale entièrement entre les mains des grandes sociétés (s’ils sont adoptés). Ces dernières années, le néolibéralisme a étendu son emprise aux pays dits développés en Europe de l’Ouest et de l’Est. Des programmes de mise en faillite sont déjà en place. Divers pays (Islande, Portugal, Grèce, Irlande, etc.) ont subi des mesures d’austérité radicales allant de pair avec la privatisation de secteurs clés de l’économie nationale.
La crise économique mondiale est intimement liée à la tentation hégémonique des USA. Aux USA et dans l’Union européenne (UE), la poussée en spirale du budget de la défense se fait au détriment des secteurs civils de l’activité économique. «La guerre est bonne pour l’économie». Les puissants groupes financiers qui ont l’habitude de manipuler les marchés financiers, monétaires et des matières premières favorisent aussi la poursuite et l’escalade de la guerre au Moyen Orient. Un processus d’appauvrissement à l’échelle mondiale fait partie intégrante de la stratégie du Nouvel ordre mondial.

Par delà la mondialisation de la pauvreté
Historiquement, l’appauvrissement de vastes pans de la population mondiale est le fruit de l’imposition de réformes macroéconomiques du genre de celles prônées par le FMI. Sauf qu’au cours des quinze (15) dernières années, une nouvelle phase destructive s’est mise en branle. Le monde est passé de l’autre côté de la «mondialisation de la pauvreté», car les pays sont devenus des territoires ouverts.
Les institutions publiques s’écroulent, des écoles et des hôpitaux ferment, le système de droit se désintègre, les frontières sont redéfinies, des secteurs importants de l’économie, comme l’agriculture et la fabrication, sont acculés à la faillite. Tout cela finit par engendrer un processus d’effondrement social, d’exclusion et de destruction de la vie humaine qui provoque des famines et le déplacement de populations entières (crise des réfugiés).
Cette «deuxième étape» va au-delà du processus d’appauvrissement enclenché, au début des années 1980 par les créanciers et les institutions financières internationales. À cet égard, la pauvreté de masse résultant de la réforme macroéconomique ouvre la voie à rien de moins qu’un processus de destruction de la vie humaine. De plus, le chômage endémique a entraîné une chute des coûts de la main-d’œuvre dans les pays en développement. L’élément moteur de l’économie mondiale est la consommation de produits de luxe et l’industrie de l’armement.

Le nouvel ordre mondial
De façon générale, les principaux acteurs organisationnels du Nouvel ordre mondial sont:
- Wall Street et les conglomérats du secteur bancaire occidental, avec leurs installations de blanchiment d’argent à l’étranger, leurs paradis fiscaux, leurs fonds spéculatifs et leurs comptes secrets;
- le complexe militaro-industriel, qui regroupe les principaux «entrepreneurs du secteur de la défense», les entreprises de sécurité, les sociétés mercenaires et les services du renseignement qui ont des contrats avec le Pentagone;
- les géants anglo-étasuniens du pétrole et de l’énergie;
- les conglomérats du secteur de la biotechnologie, qui contrôlent de plus en plus l’agriculture et la chaîne alimentaire;
- les grandes pharmaceutiques;
- les géants des communications et les conglomérats de médias, qui constituent l’arme de propagande du Nouvel ordre mondial.
Il y a évidemment des éléments communs, par exemple entre les grandes pharmaceutiques et l’industrie de l’armement, les conglomérats du pétrole et Wall Street, etc. Ces diverses entités sociétales ont des échanges avec les organismes gouvernementaux, les institutions financières internationales, les services secrets des USA. La structure gouvernementale en est venue à se transformer en ce que Peter Dale Scott appelle «l’État profond», qui rassemble des services du renseignement sous le couvert, des groupes d’experts, des conseils secrets et des organismes consultatifs, où les décisions importantes du Nouvel ordre mondial sont finalement prises au nom de puissants intérêts sociétaux.
En outre, des agents des services du renseignement sont de plus en plus présents aux Nations Unies, y compris dans ses agences spécialisées, ainsi que dans les organisations non gouvernementales, les syndicats et les partis politiques. Ce que cela signifie, c’est que le pouvoir exécutif et législatif n’est qu’un écran de fumée, un mécanisme en place pour apporter une légitimité politique à des décisions prises par «l’establishment» de l’ordre établi derrière des portes closes.

Propagande médiatique
Historiquement, les médias institutionnels, qui constituent l’arme de propagande du Nouvel ordre mondial, regorgent d’exemples d’agents du renseignement qui prennent en charge le service des nouvelles. C’est que les médias institutionnels ont leur utilité pour camoufler les crimes de guerre, ou encore pour maintenir la légitimité de politiciens occupant de hautes fonctions en les présentant sous un angle humanitaire.
Les actes de guerre et la déstabilisation économique deviennent légitimes. La guerre est présentée comme un moyen de maintenir la paix. On assiste à la criminalisation de l’économie mondiale et du tissu politique du capitalisme occidental. L’appareil judiciaire au niveau national ainsi que les divers tribunaux des droits de la personne et cours pénales accomplissent la fonction utile de maintenir la légitimité des guerres menées par les USA et l’OTAN et des violations des droits de la personne.

Déstabilisation des pôles concurrents du développement capitaliste
Il y a bien sûr des divisions importantes et une rivalité capitaliste dans les hautes sphères de l’ordre établi. À l’ère de l’après-guerre froide, le projet hégémonique des USA consiste à déstabiliser les pôles concurrents du développement capitaliste que forment la Chine, la Russie et l’Iran, ainsi que des pays comme l’Inde, le Brésil et l’Argentine. Ces derniers temps, les USA font aussi pression sur les structures capitalistes des États membres de l’Union européenne. Washington exerce une influence dans l’élection de chefs d’État, notamment en Allemagne et en France, qui lui sont de plus en plus favorables.
L’aspect monétaire est crucial. Le système financier international établi à Bretton Woods prévaut. Les rouages de la finance internationale sont dollarisés. Le pouvoir de création monétaire est utilisé comme moyen de s’approprier des biens de l’économie réelle. Les opérations financières spéculatives sont devenues un instrument d’enrichissement aux dépens de l’économie réelle.
Les bénéfices excessifs des grandes sociétés et les milliards de dollars de gains spéculatifs (transférés aux organismes de bienfaisance des sociétés, qui ne paient pas d’impôt) sont également recyclés pour mieux exercer leur mainmise sur les politiciens et les organisations de la société civile, sans oublier les scientifiques et les intellectuels. On parle alors de corruption, de cooptation, de fraude.

L’Amérique latine en transition vers une «dictature démocratique»
En Amérique latine, les dictatures militaires des années 1960 et 1970 ont été en grande partie remplacées par des régimes clients des USA, c’est-à-dire par une dictature démocratique qui en assure la continuité. On a aussi remodelé les élites dirigeantes de l’Amérique latine. On les a davantage intégrées à la logique du capitalisme mondial, ce qui nécessite une acceptation du projet hégémonique des USA.
La réforme macroéconomique a entraîné l’appauvrissement de toute l’Amérique latine. Depuis les quarante (40) dernières années, l’appauvrissement est attribuable à l’hyperinflation, qui remonte au coup d’État de 1973 au Chili et qui s’est poursuivie avec les réformes dévastatrices des années 1980 et du début des années 1990.
La mise en œuvre de ces réformes économiques meurtrières comprenait entre autres une privatisation massive et une déréglementation des échanges, coordonnées en liaison avec des opérations des services secrets des USA comme la «guerre sale», l’opération Condor, l’insurrection des contras au Nicaragua, etc.
Une nouvelle élite privilégiée intégrée aux structures d’investissement et du consumérisme de l’Occident s’est créée. Une volonté de changement de régime s’est manifestée dans un certain nombre de pays de l’Amérique latine.
Toute tentative d’adopter des réformes qui s’éloignent du consensus néolibéral subit des «coups bas» comprenant des opérations d’infiltration, des campagnes de diffamation, des assassinats politiques, des interférences dans les élections nationales et des opérations clandestines visant à fomenter des divisions sociales.
Ce processus s’accompagne inévitablement de corruption et de cooptation aux plus hauts échelons du gouvernement et dans les structures existantes des grandes sociétés et du milieu financier. Dans certains pays de la région, il s’articule autour de la criminalisation de l’État, de la légitimité du blanchiment d’argent et de la protection du trafic de drogue.
Michel CHOSSUDOVSKY
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